Contre la méthode d’évaluation injuste des élèves en S4, S5 et S6 que propose le Conseil supérieur des écoles européennes FR/EN

FR

Nous venons d’être informés de la décision du Conseil supérieur selon laquelle, pour les évaluations des élèves de quatrième, cinquième et sixième année de secondaire, les notes B pour le second semestre seraient la réplique de celles du premier semestre.

Ainsi, alors que les élèves n’auront pas de compositions ou de tests longs en juin, leurs bulletins feront apparaître le contraire mais avec des notes qui seront celles de décembre.

Cette méthode nous semble inadaptée.

En effet, les sujets étudiés sont différents au premier et au second semestre. Un élève ayant plus d’affinités avec une partie du programme étudiée seulement au second semestre se verra pénalisé.

De plus, cette méthode fait reposer une proportion trop importante de l’évaluation globale sur un seul élément, à savoir, pour chaque matière, une épreuve unique passée au milieu de l’année scolaire. En outre, au moment où les élèves ont passé cette épreuve, ils ne savaient qu’elle aurait une telle importance pour leur avenir, ce qui concourt encore à rendre la méthode choisie particulièrement injuste.

Enfin, la méthode proposée pourrait avoir pour effet de ne pas inciter les élèves à poursuivre leur apprentissage de manière assidue dans cette période de confinement où il est déjà très difficile pour un lycéen de rester motivé. En effet, ceux-ci pourraient avoir, à juste titre, le sentiment que « tout est déjà joué ».

Il convient de souligner que les conséquences sur l’avenir des élèves du choix opéré par le Conseil supérieur sont considérables, en particulier pour les élèves de 6ème année, dès lors que de nombreuses écoles de l’enseignement supérieur se fondent sur le bulletin de 6ème année pour procéder à la sélection de leurs futurs étudiants. Ainsi, les élèves, dont les notes n’étaient conformes à leurs attentes, risquent de se voir refuser l’accès à ces écoles sans avoir la moindre possibilité de pouvoir se rattraper.

Or, d’autres solutions sont possibles.

Tout d’abord, il pourrait être envisagé de ne pas attribuer de notes B pour le second semestre, l’évaluation de ce semestre se faisant uniquement sur la base des notes A. Cette méthode, certes radicale, aurait pour mérite de rendre compte de manière réaliste de la situation exceptionnelle qui est actuellement la nôtre.

Ensuite, il serait possible de calculer la note B du second semestre sur une base plus large, qui pourrait être, par exemple, la moyenne des notes A et B du premier semestre, ainsi que des notes A du second semestre.

Ces méthodes permettraient d’éviter ou, pour le moins, de limiter les inconvénients majeurs relevés ci-dessus.

Il semble que le règlement général des écoles européennes n’ait pas encore, à ce stade, été formellement modifié mais il convient d’agir rapidement.

Pour ces motifs, nous demandons au Conseil supérieur de réviser sa décision qui ressort du courrier du 21 avril 2020 adressé aux parents d’élèves par l’école européenne Luxembourg 1 (Ref: 2020-04-21.1423-mw-kk).

 

EN

It has been decided by the Board of Governors that, for the final exams of students of the fourth, fifth and sixth years of secondary school, the B marks for the second semester would be the replica of those from the first semester.

Thus, while the students will not have compositions or long tests in June, their report cards will show the opposite but with marks that will be those of December.

This method is particularly unsuitable.

Indeed, the subjects studied are different in the first and second semesters. A student who is singularly capable of succeeding in a part of the curriculum which is only studied during the second semester will be penalized.

Moreover, this method relies too much on a single element for the overall grade, that is to say, for each subject, a single test taken in the middle of the school year. Furthermore, at the time the students took this test, they did not know that it would be so important for their future, which still contributes to making the chosen method particularly unfair.

Finally, the proposed method has the effect of not encouraging pupils to continue their learning assiduously at a time of confinement when it is already difficult for a secondary school pupil to remain motivated. Indeed, they may rightly feel that "everything is already set".

It should be added that the consequences for the future of students of the choice made by the Board of Governors are considerable, particularly for sixth-year students, since many higher education schools rely on the sixth-year report to select their future students. Thus, students whose marks did not meet their expectations are thus at risk of being denied access to these schools without any possibility of catching up.

Other solutions are possible.

First of all, it could be envisaged not to give B marks for the second semester, the evaluation of this semester being based solely on A marks. This method is radical but it would give a realistic account of the extraordinary situation we are in.

Secondly, it would be possible to calculate the B mark for the second semester on a broader basis, which could be, for example, the average of the A and B marks for the first semester, as well as the A marks for the second semester.

These methods would make it possible to avoid or at least limit the major disadvantages noted above.

It seems that the General Rules of the European Schools have not yet been formally amended at this stage, but there is a need for rapid action.

For these reasons, we ask the Board of Governors to revise its decision as set out in the letter of 21 April 2020 from the European School Luxembourg 1 (Ref: 2020-04-21.1423-mw-kk).


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