PÉTITION BERGER BLANC

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#5609 Re: Re: Unissons-nous pour combattre la cruauté !!!

2012-04-12 13:53

#5538: - Re: Unissons-nous pour combattre la cruauté !!! 

 

Pampelonne. Il laisse son troupeau crever de faim

http://static.ladepeche.fr/content/photo/biz/2012/04/12/201204121190_w350.jpg...


Hébétées dans le pré, les vaches faméliques n'ont même plus la force de brouter. / Photo DDM, Emilie Cayre.
 

Vingt-cinq ovins et autant de bovins faméliques et décharnés doivent être abattus ce matin par les autorités compétentes. Le propriétaire est en garde à vue depuis hier matin.

Le regard d'une vache n'est pas ce que l'on fait de plus expressif. Et pourtant, celui de la quinzaine de taurillons et génisses que l'on a pu voir hier matin dans un pré du hameau de Bibel, sur la commune de Pampelonne, engendrait le malaise. On hésitait entre l'apeurement et l'hébétement, entre la pitié et l'incompréhension. L'averse qui s'abattait alors sur ces bovins décharnés ajoutait encore un peu plus de dramaturgie à ce tableau au décor bucolique.

Problème de santé publique

Tout a vraiment commencé mercredi 4 avril, lorsque six vaches et un veau sont morts et qu'il a fallu les évacuer à l'équarrissage. À partir de là, les choses se sont accélérées sous l'impulsion du voisinage, des élus, des services vétérinaires et de la gendarmerie pour porter secours au restant du cheptel en piteux état, soit 25 ovins et autant de bovins.

« Cette maltraitance à animaux devenait un problème de santé publique », relève le conseiller général Guy Malaterre. Le maire Jacques Astruc ajoute : « Cette personne avait hérité du troupeau à la mort de son frère voici une dizaine d'années, mais il ne s'en occupait pas vraiment, la plupart des animaux ne sont pas bagués, ni suivis sanitairement de ce fait il ne peut pas les vendre. Il n'a plus une botte de foin ou de paille pour les faire manger. Quand un animal mourait il le mettait dans un coin et le recouvrait d'une bâche, mais cela n'empêchait pas les odeurs ». D'aucuns dans la campagne environnante parlent de cet agriculteur qui vivait « dans un autre temps, comme il y a 100 ans, sans électricité ».

Transportés ou abattus

Hier matin, le propriétaire du cheptel a été interpellé par les gendarmes pour abandons de cadavres, non-identification d'animaux et absence de suivi sanitaire. Il a été placé en garde à vue à la brigade de Valdériès. Ce matin, il ne pourra pas assister à la saisie de ses ovins et bovins. « Tous les animaux qui seront transportables, explique le capitaine Jean-Claude Marangon, patron de la compagnie de gendarmerie d'Albi, seront amenés à l'abattoir, ceux qui seront trop faibles seront abattus sur place, nous n'avons pas d'autre solution ». Une opération qui s'effectuera sous le contrôle des autorités préfectorales et sanitaires.

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#5610 Re: Re: Re: Unissons-nous pour combattre la cruauté !!!

2012-04-13 00:33:22

#5609: - Re: Re: Unissons-nous pour combattre la cruauté !!! 

 

 

Les cigognes sont revenues

Le couple a refait un nid rue Vallin, suite à la destruction de celui de la rue Sellier. Depuis deux jours, la femelle semble couver…

http://www.estrepublicain.fr/fr/images/25E949AF-0B24-4CCD-9C21-1588D5630953/LER_...

Le nouveau nid ne pèse encore que quelques dizaines de kilos. Dans un an ou deux, il dépassera les 100 kg !

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Clac clac, bruits de becs caractéristiques des cigognes. « On les entend dès le lever du jour. Elles claquent à midi, à 8 h, à 9 h. N’importe quand ! » Bernard Jacquot et sa femme sont heureux. « Leurs » cigognes sont revenues.

Les deux échassiers expulsés par les autorités municipales d’une cheminée de la rue Sellier, derrière la Pépinière, le 14 mars dernier, ont refait leur nid sur une autre cheminée, quelques mètres plus loin. Bernard Jacquot et sa femme sont aux premières loges. Le nouveau nid est perché sur une cheminée située juste au-dessus de la fenêtre de leur appartement au 63, rue Sellier.

Mais cette fois-ci, pas de danger que des branches tombent sur le trottoir, avec pour corollaire l’obligation pour la mairie de détruire un nid d’une centaine de kilos - sécurité oblige !

Le couple de cigognes niche désormais en retrait, sur des parties privatives. « Elles ont amené des branches le lendemain même de la destruction de leur nid. Elles n’ont pas arrêté pendant une semaine. Ca a été vite ! Puis elles ont ralenti la construction. Depuis deux ou trois jours, la femelle ne quitte plus le nid. Mais le mâle continue à le consolider… »

La ville financera un plateau de protection

Bernard Jacquot imagine que la femelle est en train de couver, même s’il est étonnant qu’une ponte ait lieu si peu de temps après un déménagement.

« Je confirme que depuis deux jours, la femelle ne quitte plus le nid. Je vois le couple depuis la fenêtre de ma cage d’escaliers. Peut-être mieux qu’avant », se félicite Carole Haye, copropriétaire de l’immeuble dont la cheminée accueillait le nid qui a été détruit.

Le mea culpa des autorités muncipales, le 4 avril, lors d’une réunion de quartier, semble avoir satisfait les riverains. « Ils ont reconnu qu’ils auraient dû détruire le nid beaucoup plus tôt. Dès sa construction en 2011. Et ont assuré qu’à l’avenir, ils mettront en place une procédure d’urgence pour les cas similaires, et consulteront les habitants… » rapporte Carole Haye, heureuse de la réaction du propriétaire de l’immeuble nouvellement choisi par les cigognes.

« Il a dit que ça ne le gênait pas qu’elles fassent leur nid sur sa cheminée, et qu’elles pourront rester si la ville de Nancy se sent concernée par leur avenir. Parce qu’elles viennent tout de même de la Pépinière ! C’est la ville qui les a réintroduites… »

Il s’agit de financer une armature métallique supportant un large plateau autour de la cheminée. Car les échassiers balancent quantité de choses hors du nid !

Claudine Guidat, première adjointe au maire, promet que la ville « financera la confection et la pose d’une plate-forme dans les règles de l’art. C’est dans la ligne politique de la ville en matière de nature et d’environnement... »

Quant à savoir si la femelle couve effectivement des œufs, il faudra attendre un bon mois. Le temps que des petits passent le bec par-dessus les branchages…

Philippe MERCIER

phmercier@voila.fr