Stop à l'excision !

a28.jpg    Le but de cette petition et de pousser le gouvernement à conditionner l’aide apporté par la France aux pays africains à une lutte sérieuse contre l’excision, par un vrai travail pédagogique auprès des populations, l’interdiction de cette pratique dans les pays où celle-ci est légale, ou tout simplement d’appliquer la loi dans les pays ou la loi interdit l’excision. À titre d’exemple : L'excision est illégale au Sénégal depuis 20 ans, mais donne rarement lieu à des poursuites judiciaires…

Etats des lieux

Loin d'être en voie d'éradication, les mutilations génitales touchent un nombre conséquent de femmes à travers le monde et causent des séquelles physiques et psychologiques aussi importantes qu'irréversibles. État des lieux en 5 chiffres pour mesurer l'ampleur de ces pratiques, à l'occasion de la journée internationale contre les mutilations génitales féminines.

130 millions

C'est, selon l'OMS, le nombre de femmes qui auraient déjà subi cette pratique atroce et dangereuse dans le monde. Sous la dénomination « mutililations génitales », on intègre tout ce qui relève de l'ablation partielle, ou totale, et l'altération des organes sexuels féminins externes pour des raisons non médicales : excision, suture des lèvres, brûlures...

18%

Moins d'un cinquième des mutilations sont pratiquées par un personnel soignant. La plupart de ces actes sont accomplis par des exciseuses ou des accoucheuses, en général de vieilles femmes. Plus de la moitié des « opérations » se déroulent sans anesthésie, avec des ciseaux, des lames de rasoir ou des couteaux, dans des conditions d'hygiène souvent déplorables. Toutes entraînent de graves traumatismes psychologiques.

15 ans

La grande majorité des filles victimes de mutilations génitales n'ont pas atteint l'âge de 15 ans et sont donc en pleine croissance. Ces pratiques provoquent des hémorragies régulières, des règles douloureuses, la complication des accouchements, la diminution du plaisir et, parfois, la stérilité voire la mort. 

3 millions

De filles subissent ces mutilations sexuelles chaque année. Outre les jeunes filles, ce sont aussi les femmes enceintes, tout juste maman ou sur le point de se marier qui subissent ces sévices, alors qu'aucun bénéfice pour la santé ne peut être attribué à ces pratiques qualifiées de « traditionnelles ».

30 pays

Ces mutilations sont pratiquées dans une trentaine de pays, principalement en Afrique mais aussi au Yémen, au Kurdistan irakien et dans quelques pays asiatiques. En Égypte, 91 % des femmes seraient victimes de mutilations sexuelles, 89 % au Mali et 38 % en Côte d'Ivoire.

Le chef de l'Etat français lors de sa dernière visite à Dakar s'est engagé à fournir 200 millions d'euros au titre de diverses aides à un certain nombre de pays africains. Conditionner cette aide à la lutte contre l’excision est une occasion sans précèdent.

La politique française d'aide au développement est définie par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement Elle passe par une institution financière, l'Agence française de développement qui détaille ses aides et actions pays par pays.

L’idée est donc de transmettre cette petition à l’agence française de développement et faire en sorte que la lutte contre l’excision soit également l’un des paramètres de l’attribution des aides.

Je viens de créer cette pétition et espère que vous pourrez la signer. Cette cause me tient vraiment à cœur et je pense qu'ensemble on peut changer les choses. Si vous la signez puis la transmettez à vos amis et contacts, nous atteindrons bientôt mon objectif de 100 000 signatures et aurons un moyen de pression pour obtenir le changement que nous voulons.