Monsieur le Maire, Abandonnez le projet ruineux et inutile de l'entrée du Cap d'AGDE

MENTIR POUR SEDUIRE…      Et ça continue dans le Midi Libre du 17 octobre 2015   Pendant la campagne électorale, notre édile a peaufiné son programme de manière à le rendre crédible, tout en affirmant, en dépit de toute logique, que l’endettement de la commune n’en serait pas affecté. Aujourd’hui, il bafoue ses électeurs en soutenant dans le Midi Libre que le projet d’entrée du Cap est « dans le même état d’esprit » que celui de son programme. Si cet « état d’esprit » relève du bétonnage à outrance, il a raison. Néanmoins les deux projets sont extrêmement différents. Le financement du projet sent aussi le bobard à plein nez : l’enveloppe prévisionnelle de 31,5 millions d’euros proviendrait en effet de la vente des terrains et sur la taxe des jeux du casino. Hormis l’espace prévu pour le casino et pour la salle de spectacle, la surface à vendre restante est de 17 500 mètres carrés. Pour engranger une recette de 15,750 millions d’euros, les terrains devraient être vendus 900 euros le mètre carré… Aberrant, quand on sait que le prix de vente aux promoteurs se situe entre 150 et 300 €/m2. Quant au financement de l’autre moitié par le Casino, chacun sait que les jeux en ligne sur internet font chuter les recettes. Or, Gilles D’Ettore spécule sur d’hypothétiques revenus en hausse de ?? %. Pour l’avance de fonds, que la commune n’a pas, le maire reconnaît donc qu’il faut emprunter 31,5 Millions d’€. Entrons dans le détail : Pour un déblocage progressif sur 2 ans de ce nouvel emprunt, les intérêts supplémentaires seraient de : ·      456 750 € la première année et ·      913 500 € la deuxième année, ·      soit 1,370 Million d’€ qui viendraient s’ajouter aux 7,957 millions d’euros annuels en remboursement de la dette actuelle de 75 millions d’euros qui n’a pas diminué en 2014. Les chiffres ne mentent pas : le montant du remboursement du capital grâce à la vente des terrains au prix de 250 €/m2 rapporterait un maximum de 4,5 millions. On est donc loin des 15,750 millions que D’Ettore assure pouvoir récupérer. Dès lors, l’alternative est simple : notre maire ne sait pas compter, ou il nous prend pour des gogos.