Sauvegardons nos schnauzers de travail !

Ce que j'ai envie de dire, c'est que le ring quand il est fait correctement doit toujours laisser le chien vainqueur, pour se faire il existe des régles:
-obéissance et non asservissement, sans cela l'abord du travail est impossible. La subtilité est d'obtenir l'obéissance sans "l'écrasement".
- refaire les mêmes exercices à doses non forcées pour éviter la saturation du chien qui comprend vite, encouragement pendant l'entraînement, friandise une fois la fin de l'exercice signalée. Avec cette conviction que du tandem le maillon faible est le bipède. Au centre du travail, l''éducateur doit continuellement pointer les erreurs du maître aussi minîmes soient-elles pour exonérer les pseudo défaillances du chien.
Le travail pour le chien, doit se faire avec un vrai plaisir dans la satisfaction du maître.
Le travail du chien ce devrait être l'adaptation du maître au chien et non le contraire, ce sont des chiens peu faciles à "monter", mais Ô combien plus gratifiant par leur intelligence, leur générosité, leur stabilité et enfin leur élégance eu égard des mécaniques ordinaires rencontrées en concours, faites de bergers allemands battis en rampe de lavandière ou de malinois la queue entre les pattes, à la démarche servile, écrasée sur le sol.
Un schnauzer au mordant se fait plaisir pour son maître, à doses moyennes sinon il peut rapidement se désinteresser de l'exercice, mais aussi le mordant contribue à bien le stabiliser, lui donner son assurance.
Enfin, les français, nombrils du monde décideraient une fois de plus, en la matière, du sort d'une race non native de ce pays, d'adapter des gabarits d'athlètes à des housses de polochon!
Notre chien grand amateur de fauteuils et autres plumards, le nôtre en particulier, sait faire la différence entre travail et amusement (les mots utilisés, les objets, éventuellement le lieu activent son discernement). Un schnauzer qui travaille doit être épanoui en famille, sans aucun danger pour des enfants qu'il va attentivement protéger, contrairement aux chiens de concours des races précitées, souvent gardés préventivement en chenil.
Adonc Madame Seltz a selon moi tort, son attitude me semble négative eu égard de la race, des éleveurs et de quelques uns d'entre nous à vouloir démonter ce qu'il peut y avoir derrière l'élégance, la prestance naturelles de ce chien.....avant tout son intelligence alliée à de solides qualités physiques.
Avec notre amitié.
François