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pour avoir des réponses aux questions ci-dessus, il y a de nombreux sites associatifs :dont  Fédération Environnement Durable (FED), Vent de Colère, et bien d'autres, il y a aussi le site officiel de L'ADEME proéolien et le site du syndicat des énergies renouvelables, mais ces sites font en fait de la promotion commerciale, et comme souvent la publicité c'est du vent.

- pour le bilan carbone, un rapport du printemps 2010 de l'agence européenne de l'environnement conclut que les programmes éoliens n'améliorent pas le bilan carbone ; comme elles fonctionnent à 20% du temps et de façon irrégulière il faut avoir recours à des centrales au fuel et au gaz qui fonctionnant ainsi de façon intermitente, ont un moins bon rendement et donc polluent plus. (disponible sur le Net)

- les grandes éoliennes industrielles terrestres ne sont pas construites en France, même leur montage sur les lieux sont faites par des équipes étrangères ; donc pas de création d'emploi, et une aggravation du déficit commercial.

- le coût prohibitif du programme éolien français a fait l'objet d'un rapport très critique de la Cour des Comptes (disponible sur le Net).

- les installer près des lieux de consommation, pourquoi pas, encore faut-il que le réseau de transport et de distribution soit adapté ; en France nous avons un réseau plutôt organisé à partir de grands sites de production. Il faudrait aussi que les communes des grands lieux de consommation acceptent ces installations. Malheureusement les promoteurs préfèrent s'installer sur les petites communes rurales où les réactions sociales sont moins structurées, et où les petits élus sont à la recherche de retombées fiscales, même si celles-ci sont dérisoires par rapport aux impacts environnementaux. La multiplication de ces projets en milieux rural nécessitera une restructuration des réseaux, avec un coût non négligeable

- les promoteurs de ces installations, maintenant que la finance est mondialisée sont très divers ; mais de grands groupes français dont EDF s'impliquent dans l'éolien, car il n'y a pas de risque financier vu les tarifs préférentiels de rachat de l'électricité sur 15 ans ; cependant le PDG de TOTAL s'est exprimé en disant que que la filière éolienne était trop coûteuse, car ne fonctionnant que 20% du temps, elle nécessitait de doubler les investissements sur des centrales fuel ou gaz. Il y a aussi de petites entreprises qui se diversifient dans l'éolien, car d'une part le retour d'investissement est sans risque, et d'autre par il y a des effets d'aubaine spéculative par revente à des grands groupes.

- la plupart des projets font l'objet de création d'entreprises individualisées, et il y a le risque en fin d'exploitation de ne retrouver personne pour assurer le démentellement

un opposant qui se renseigne sur toutes les sources disponibles