Mondial Football 2022 Qatar

Quand les enjeux économiques autour du ballon rond priment sur la vie des personnes, il est temps d'agir et de faire entendre nos voix à la FIFA et aux footballeurs du monde entier.

Au Qatar, on enregistre au moins un décès par jour de travailleurs émigrés, et ce petit état du Golf accueillerait encore 500 000 ouvriers pour construire les stades, hôtels et routes pour 2022...

Le travailleur immigré est lié par un système de parrainage (la Kafala) qui le maintient dans une situation de dépendance vis à vis de son employeur : le tuteur lui retire son passeport et lui fournit une carte de travail qui fait fonction de pièce d’identité, il ne peut exercer d'activité syndicale, et si un travailleur démissionne, ses employeurs, considérés comme ses parents adoptifs peuvent l'accuser de fugue et le faire arrêter par la police.

En raison de cette même Kafala, certains entrepreneurs français, ainsi que footballeurs, sont aujourd'hui "retenus" malgré eux au Qatar.

Combien de morts seront-elles nécessaires pour permettre à cet évènement de conserver sa réputation ?

D'ici 2022, à ce rythme, il y aura eu plus de pertes humaines que de footballeurs qui viendront disputer la compétition.

Et c'est un combat pour toutes les futures compétitions, sachant que le Parlement russe de Poutine a déjà voté une loi restreignant les droits des travailleurs affectés aux chantiers de la Coupe de Monde 2018.

Le sport est synonyme d'humilité, de persévérance, de respect, et de dépassement de soi, alors dépassons-nous pour faire valoir les vies humaines face à cet évènement allant à l'encontre les règles du monde du Sport.