Perwez - Extension Sotraplant S.A.

Je soussigné m'oppose fermement à l’implantation de conteneurs de chantier pour le pont bascule, d’un
merlon périphérique boisé (3,50m de haut) et des dépôts de matériaux et de déchets et l’extension d’un
établissement existant en ce qu’elle vise l’implantation d’un centre de regroupement de tri de 40.000
t/an de déchets inertes ou non dangereux provenant de l’activité de l’entreprise.

L’extension porterait
sur les installations et dépôts suivants (flux non cumulables) : un pont-bascule avec bureau (conteneur
de chantier); un bac à eau; un dépôt de 2.000 t de bétons (20.000 t/an); un dépôt de 500 t de terre en
mélange avec caillou; un dépôt de terre de déblais non valorisable en mélange avec cailloux pour
évacuation en CET D3 (12.000 t/an); un dépôt de poussier 0/10 mixte (400t) (2.400 t/an); un dépôt de
1.800 t de produit fini prêt à partir (10.800 t/an); un dépôt de 10t de déchets métalliques (120 t/an); un
dépôt de 10 t de déchets de classe 2 (120 t/an); ...(voir avis d'enquête publique sur le terrain même).
Les effets néfastes et les risques de cette activité sont nombreux et je ne souhaite pas que ceux-ci
s'amplifient au détriment de mon cadre de vie :
- proximité du Ravel;
- proximité de quartiers résidentiels et d'établissements régulièrement fréquentés par de nombreux
enfants et jeunes : la crèche (+ future extension), le centre sportif, les centres scolaire et de
formation. Sans oublier la future salle des fêtes;
- risques sanitaires pour les habitants des environs : bruits, poussières, odeurs, pollution ....;
- passage de nombreux camions (de 15 à 20 t);
- risques environnementaux.

A savoir :
1. L'activité de la S.A. SOTRAPLANT n'est pas conforme à la zone agricole dans laquelle elle est
établie. Cette société a sa place dans un zoning industriel.
2. Les constructions pour des activités non-agricoles sont totalement interdites dans une zone
agricole. Or, l'activité de la S.A. SOTRAPLANT n'est pas agricole. Ce projet ne rentre pas dans les
lois urbanistiques en vigueur concernant les zones agricoles. De plus, ce projet risque
grandement de dénaturer le paysage.
3. L'extension projetée engendrera inévitablement une augmentation importante de l'activité
actuelle. Seule l'augmentation du charroi (environ une trentaine de camions de plus de 15
tonnes par jour soit 60 aller-retour, 200 jours/an) constituera une nuisance certaine. D'autant
plus que la circulation actuelle sur les chemins de remembrement (notamment empruntés par
les camions SOTRAPLANT) est déjà trop rapide et même interdite sauf au charroi agricole.
4. Risques acoustiques. Sotraplant propose un merlon boisé de 3,5 m de haut. Par essence un
merlon est un dispositif antibruit. Or Sotraplant prétend qu'il n'y aurait aucune nuisance
acoustique. De plus Sotraplant ne donne aucune garantie au sujet du bruit résiduel. Ceci laisse la
porte ouverte à tous les abus.
5. Risques "poussières". Ce point doit être éclairci car il est bien connu que les particules fines
présentent des risques pour les voies respiratoires (cancer des poumons, rhinites, asthme,
altération de la fonction respiratoire comme la bronchite chronique, l'emphysème ...). Ces
particules fines peuvent être aussi responsables d'affections oculaires : conjonctivite,
blépharoconiose ou blépharite (lésions de follicules pileux de cils de paupières)"
6. Seulement deux panneaux annonçant cette enquête publique ont été placés sur le site concerné
vers le 18 octobre 2016. Or le code de l'environnement impose 4 endroits proches du lieu.
7. J'attire particulièrement l'attention des autorités communales sur la nécessité de protéger une
zone d'habitat - qu'elle a elle-même créée - et qu'il serait de bonne politique que de préserver la
quiétude, au sens large, des riverains. Dans le projet d'extension du zoning industriel, il avait été
question d'une zone tampon devant les habitations. Cette zone se composait d'une barrière
verte, suivie d'entreprises peu bruyantes (bureaux par exemple). L'acceptation
du projet Sotraplant serait donc en complète contradiction avec cette promesse.
8. Au vu de toutes ces nuisances, difficultés de trouver des locataires et revente de biens et donc
pertes financières (loyers, ventes).