Le droit de se couvrir

Contacter l'auteur de la pétition

Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Le droit de se couvrir.


Visiteur

#26 NI AGRESSIONS NI NIQAB AU SEIN DE L'ESPACE PUBLIC

2012-06-04 19:11

De graves troubles et agressions de la part de personnes qui se prétendent "adeptes de Abou Salef" agitent l'Université tunisienne depuis le début de la campagne électorale, début octobre.
Y -aurait-il stratégie d'islamisation de la société par harcèlement des citoyennes et citoyens? N'oublions pas les divers faits relatifs à l'agression de la synagogue, au meurtre du prêtre de La Manouba, à la destruction de la petite mosquée de Djerba , et plus récemment aux menaces concernant la Basilique du Kef, l'Eglise de Sousse, etc. ???
Pourquoi cette indifférence des pouvoirs publics à ce sujet ? Pourquoi ce silence des médias et plus récemment pourquoi le soutien "politique" pour l'inscription d' une étudiante en niqab qui perturbe le fonctionnement de toute une faculté et agression qui a été précédée sur les ondes de la radio Shems FM par une émission revendiquant le port du niqab dans l'enceinte éducative et universitaire comme un droit, faisant partie des libertés individuelles impliquant même un responsable du Ministère de l'éducation , mais où va-t-on ???

Mobilisons-nous pour ne pas céder au chantage et à la pression des salafistes, car ce serait un grave précédent si les Ministres de l'Enseignement Supérieur , de l'Education et de la Formation, les Recteurs transgressent la volonté des conseils scientifiques pour autoriser UNE SEULE étudiante à porter le Niqab !!!
PHASE I - Les faits
La Faculté des Lettres de Sousse, son Doyen, ses Professeurs et ses étudiants ont été sous la menace des salafistes armés de couteaux à partir du 5 aoctobre 2011, qui veulaient imposer par la force le Niqab à l'Université malgré le refus de tout le corps professoral ...Les salafistes se sont rendus à 3 reprises à La Faculté des Lettres de Sousse :
• Le 5 octobre 2011, 4 salafistes ont agressé le portier de la faculté et ont envahi l'administration pour imposer l'inscription d'une jeune étudiante en Niqab ...
• Le 6 octobre 2011, les Salafistes au nombre de 30 sont retournés à la Faculté des Lettres de Sousse et ont menacé d'égorger le Doyen s'il n'inscrivait pas la jeune fille en Niqab ...
• Le 7 octobre 2011 les Salafistes ne sont pas allés à la Faculté des Lettres de Sousse aujourd'hui, mais paraît-il ils se sont réunis dans les mosquées pour jeter des imprécations contre le Doyen, les professeurs et les étudiants et ils ont décidé de retourner demain samedi 8 octobre 2011 à 9H du matin ...Le Recteur a donné l'ordre au Doyen d'accepter l'étudiante en nikab malgré la circulaire l'interdisant au sein de l'Université ...Pour le Ministère de l'Enseignement Supérieur, seul l'attaché de presse a réagi en donnant le même ordre que celui du recteur ...Les professeurs, le Doyen et les étudiants ont décidé d'affronter seuls les salafistes devant l'absentéisme du Ministère de tutelle et font appel aux parents des étudiants et à la Société civile pour les soutenir devant cette invasion wahhabite ...Où sont les partis politiques, les listes électorales tant indépendantes que partisanes ???
Nous appelons les parents des étudiants, la Société Civile et les partis politiques en lice qui prônent la modernité et la démocratie, la liberté et l'égalité à soutenir le Doyen, les Professeurs et les étudiants qui affrontent seuls ces salafistes armés le 8 octobre 2011 à 9H du matin ...
• Le 07 octobre 2011, je prends attache avec la direction de Radio Express FM et nous convenons ensemble d'un déplacement pour une couverture de cet événement sur les lieux même...
• Le 08 octobre 2011, vers 7H 30 du matin, je passe prendre Mourad Dridi à la radio direction Sousse ...Sur la route, je reçois un coup de fil de Naila Sellini (professeur au sein de cette faculté ) me disant de faire gaffe que 200 voitures de salafistes "armés" encerclaient la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Sousse depuis 6H45 du matin. Elle nous demande de venir directement au Rectorat où se tenait une réunion des professeurs avec le Recteur ...Quelques instants après, alors qu'on était près d'arriver, un autre coup de fil nous apprend que l'ordre a été donné à l'armée et la police pour dégager l'entrée de la fac et qu'on pouvait se rendre directement à la Faculté, qu'ils nous rejoindraient plus tard puisque le Recteur a accepté de faire une demande officielle au Ministre de l'enseignement supérieur pour interdire le niqab ...Mourad Dridi, le journaliste de Radio Express FM commence son boulot : il s'adresse d'abord aux salafistes , ensuite aux étudiantes et étudiants , au personnel de la fac et aux professeurs ...Il me demande de l'accompagner jusqu'à la station de louage pour qu'il puisse rendre compte des faits à sa radio ...Quant à moi-même et à un autre membre de Egalité et Parité, Souad Hemayed Ghariani de Sousse, nous avons recueilli les signatures des professeurs et diverses photos de l'affaire pour constituer un dossier à qui de droit...Les professeurs de retour du Rectorat ont tenu une réunion jusqu'à 13H et ont exprimé leur détermination à refuser le diktat du niqab s'en penant à la complicité de certains pouvoirs ...Ils étaient tous dans l'attente de la publication de la circulaire promise.Les Salafistes, paraît-il se sont rendus eux-mêmes au Rectorat selon certaines radios , d'où nous sont parvenues des informations contradictoires.
Nous appelons les membres du gouvernement de transition à ne pas engager la Tunisie dans une bourrasque du Niqab à 20 jours des élections ...et à préserver la neutralité et l'autonomie de l'enceinte universitaire ...
• Le Dimanche 9 octobre 2011, le passage du film Pzrsépolis provoque un raz de marée salafiste et nahdhaoui (manifestation géante) avec la montée au créneau d'avocats portant plainte pour atteinte aux symboles sacrés de l'Islam avec violences perpétrées contre le domicile d'un directeur d'une chaîne TV qui l' avait assuré ainsi que le viol de sa femme de ménage par une bande d'énergumèmes ... ainsi que l'attaque de plusieurs értudiants au sein de la faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis avec des tables et des chaises abandonnées dans l'arrière cour avec paraît-il des étudiants blessés ...
• Organisation de plusieurs manifestations A3takni par un groupe de jeunes :
La première se déroule avec une grande mobilisation de plusieurs milliers de personnes , le dimanche 16 octobre 2011 , suivie d'une autre à Sousse où des manifestants ont été lapidés , et de deux autres à Sfax et à Kairouan où des jets de pierre et des agressions ont donné lieu à des plaintes .
• Le 20 octobre à Kairouan , alors que la manifestation A3taakni n'avait pas commencé, une manifestation empruntant le même itinéraire a agressé les jeunes agresseurs à coups de poing devant la maison de la culture et un mouvement de foule nous voyant arriver , ma fille et moi, nous a d'abord agressé verbalement puis à coups de pierres ...Les agresseurs nous ont collé et volé ...Ils se sont approchés si près qu'un individi a plongé sa main sous mon pull pour m'arracher une chaîne qui n'était nullement visible de l'extérieur et qu'ils ont arraché un appareil photo Nikon, professionnel , ma fille étant là pour un reportage photo et ils criaient Allah OU Akbar et autres slogans qui n'avaient rien àvoir avec leur violence , à croire qu'ils étaient drogués ...La police en a fait un simple fait divers, un vol à la tire ...Pendant l'agression aucun représentant de l'ordre public n'était là, excepté paraît-il des agents en civil ...Nous avons été protégées par un groupe de salafistes, qui a aidé ma fille à prendre un taxi pendant qu'un agent de police providentiel m'escorte d'un autre côté...
J'ai passé presque tout le reste de la journée au poste de police de la mantka de Kairouan ... où j'ai déposé plainte ...Alors que je voulais rentrer, un individu s'est pointé pour porter plainte contre ma fille parce que pour échapper à la foule elle était montée sur le capot de sa voiture ...
Nous n'avons pu quitter le poste qu'après 18 heures ../et nous avons quitté Kairouan, escortées par la police.
Radio Kairouan, Radio Sabra, Radio Kalima et Nessma TV ont relaté l'agression ainsi que madame Anissa Daoud (ATFD Kairouan et PDM) et le responsable de la LTDH qui nous ont soutenues ...Mais aucune dénonciation ni de la part des partis conservateurs ni des partis progressistes , ni des ONG de la société civile qui se sont contentées d'être figés dans la stupeur ...
PHASE II - Violences contre les femmes
Puis après le déroulement des élections et la victoire du parti islamiste les agressions ont repris de plus belle au sein même des universités mais dès lors ciblant les professeurs femmes et les étudiantes non voilées dans le silence absolu des responsables politiques à tous les niveaux :
• Le "Vendredi 28 octobre, un incident d’extrême gravité est survenu à l’ESC de Tunis, relevant de l'univeristé de la Manouba, où un groupe de jeunes étudiants d’une tendance et appartenance idéologique bien apparente se sont regroupés devant un amphi de l’école et ont obligé une enseignante d’arrêter son cours magistral. Heureusement que le pire a été évité de justesse grâce aux étudiants de l’enseignante présents à son cours et qui ont réussi à accompagner leur professeure sous bonne garde jusqu’au bureau du directeur. Motif : La tenue de la professeure était à leur goût pas très "religieusement acceptable"!!
C'est exactement le même scénario que j'ai vécu avec ma fille à Kairouan, une horde avait attaqué et insulté et jeté des pierres alors qu'un autre groupe avait offert sa protection et ménagé une porte de sortie..
• Le 1er novembre un groupe d'étudiants salafistes appelle à la non mixité du restaurant universitaire se passant de l'autorisation de l'administration ...
• A l'institut d'étude La Zitouna, des étudiantes non voilées sont empêchées d'accéder à l'institution ..
PHASE III - Echaab Yourid ??? ( Le Peuple veut ??? )
Les jeunes étudiants (Taliban) veulent-ils faire une démonstration de force et passer à l'acte malgré la déclaration d'ouverture de leurs dirigeants ( Rached Ghannouchi, Hamadi Jebali , Samir Dilou, Souad Abderahim et autres ) ... Agissent-ils en "électrons libres" ou de concert avec les grands ? Veulent-ils arriver à leurs fins en prétextant que les changements de lois seraient dues à la volonté du peuple ? Echaab yourid dawla islamya ???
• Le mercredi 2 novembre 2011 , Convocation à la Cité des Sciences par le Forum des Universitaires Tunisiens où différentes femmes agressées se sont exprimées dans la salle et aux médias pour dénoncer l"ascension de cette violence étudiante contre les professeurs femmes et des étudiantes voilées à l'égard des étudiantes non voilées ...
• Radio Mosaïque, la TV nationale, Nessma TV pour la première fois parlent de ces agressions et donnent la parole aux femmes ...
• Un communiqué sur facebook annonce que mercredi 2 novembre 2011, le Conseil Scientifique de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales vote l'interdiction du Niqab à l'université et ordonne à tout professeur de ne pas faire cours et de quitter immédiatement la salle si une étudiante en niqab s'y présente ...

Pourquoi ces violences dans la Phase I ont encerclé les différentes facultés de lettres ou de Sciences et Humaines et Sociales ( Sousse, Kairouan, Tunis ) pour s'étendre dans la Phase II à l'institut de Théologie, l'école supérieure de commerce ou de comptabilité, la faculté des lettres de la Manouba ????
Dans toutes mes conférences à Paris, à Madrid, à Montréal et mes articles et interviews en Tunisie , et dans d'autres journaux internationaux ( La Presse du Canada, Jeune Afrique, La Tribune de Genève, La Croix, Al Jazeera News , TV5 ....) j'ai mis en garde contre la duplicité du discours et appelé au respect des règles démocratiques fondé sur l'alternance politique ...Aujourd'hui après les déclarations d'intention d'un parti au pouvoir qui suscite la suspicion de ceux qui ne l'ont pas élu, il serait souhaitable qu'un signal fort soit donné et que ces agresseurs soient dénoncés et sanctionnés pour lever toute équivoque.
Rien de plus sacré que le respect de nos libertés fondamentales et individuelles qui sont l'essence même de la démocratie ...Mais les libertés entrent dans une trilogie avec les Droits et les Devoirs ...Et je ne peux exercer ma liberté au nom de l'Islam , sans le Savoir que je dois acquérir, sans l'autonomie financière qui assure ma liberté de réflexion, d'action et de motivation, sans valeurs ni principes moraux qui me mettent à l'abri de la corruption, et sans une force morale que seuls la science et la culture peuvent consolider ...
Pour cela, nous appelons à lutter contre la dictature de l'ignorance car seule l'ignorance (ejahl) peut menacer l'équilibre d'une société ouverte et réfractaire à tout extrémisme ...
Les seuls objectifs des étudiants doivent être l'approfondissement de leurs connaissances, l'élévation morale et le respect d'autrui, qu'il s'agisse de leurs camarades ou de leurs professeurs,
Nous dénonçons la volonté d'imposer le niqab dans l'enceinte universitaire non seulement pour une question de pédagogie mais aussi pour une question de séécurité,
Nous appelons les membres du gouvernement de transition à ne pas engager la Tunisie dans une bourrasque politique et sociale dont les conséquences seraient catastrophiques pour la Tunisie et à surtout à oeuvrer afin de préserver la neutralité et l'autonomie de l'enceinte universitaire ...


Visiteur

#27 contre la Dictature Islamiste

2012-06-04 19:13


Appel à Monsieur le Premier Ministre et à Monsieur le Ministre de l'Intérieur :

Nous, citoyens tunisiens démocrates et modérés, nous insurgeons contre les déclarations et les agissements inacceptables des chefs de partis islamistes, ou de leurs partisans, qui ont cours depuis le début de la révolution :

1) appel à la violence contre la société laïque,

2) violences verbales et physiques contre leurs contradicteurs,

3) harcèlement des femmes,

4) tentative d'anéantissement des acquis de la femme,

5) apologie de la polygamie,

6) prescription du voile islamique pour toutes,

7) appel à l'application de la chariâ,

8) duplicité des discours,

9) racisme et apologie de l’intolérance,

10) tentative d’empêchement des débats publics,

11) tentative de musellement de la liberté d’expression,

12) propagande politique dans les mosquées,

13) limogeages arbitraires d’imams dans les mosquées,

14) prêches et prières dans les rues,

15) endoctrinement des jeunes,

16) rejet de la mixité dans l’espace public,

17) détournement du message de l’hymne et falsification du drapeau national,

18) financement occulte,

19) légalisation des partis islamistes.

Ce sont bien là des faits qui prouvent que ces personnes ont pour objet de pousser à l'intolérance, à la violence et entraîner le pays dans un radicalisme religieux.

Face à ces comportements, à la permissivité et l’inertie des autorités compétentes, et conformément aux articles cités ci-dessous nous demandons à Monsieur le Premier Ministre et à Monsieur le Ministre de l'Intérieur de prendre de toute urgence les mesures réglementaires qui s'imposent pour que cessent ces actions contraires aux principes, valeurs et lois de la Tunisie, pour que notre société se développe et progresse au lieu de régresser, pour retrouver la grandeur de la civilisation dont nous avons hérité, pour, enfin, arriver à un régime démocratique qui enterre notre passé dictatorial et corrompu.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Ministre de l’Intérieur, l'expression de notre considération distinguée.
ANNEXE : Articles des lois y afférents :

1) Quoique l’application de notre constitution soit suspendue, elle continue néanmoins à être un référentiel de base. Celle-ci stipule que :

CHAPITRE PREMIER : DISPOSITIONS GENERALES

Art 4 : Le drapeau de la République tunisienne est rouge; il comporte, dans les conditions définies par la loi, en son milieu, un cercle blanc où figure une étoile à cinq branches entourée d'un croissant rouge.
La devise de la République est : Liberté, Ordre, Justice.

Art 5 : (Modifié par la loi constitutionnelle nº 2002-51 du 1er juin 2002)

La République tunisienne a pour fondements les principes de l'Etat de droit et du pluralisme et œuvre pour la dignité de l'Homme et le développement de sa personnalité.
L'Etat et la société œuvrent à ancrer les valeurs de solidarité, d'entraide et de tolérance entre les individus, les groupes et les générations.

La République tunisienne garantit l'inviolabilité de la personne humaine et la liberté de conscience, et protège le libre exercice des cultes, sous réserve qu'il ne trouble pas l'ordre public.

Art 6 : Tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils sont égaux devant la loi.

Art 8 : Les partis politiques doivent respecter la souveraineté du peuple, les valeurs de la République, les droits de l'Homme et les principes relatifs au statut personnel.
Les partis politiques s'engagent à bannir toute forme de violence, de fanatisme, de racisme et toute forme de discrimination.
Un parti politique ne peut s'appuyer fondamentalement dans ses principes, objectifs, activités ou programmes, sur une religion, une langue, une race, un sexe ou une région.

CHAPITRE 2 : LE POUVOIR LEGISLATIF

Art 20 : Est électeur tout citoyen possédant la nationalité tunisienne depuis au moins cinq ans, âgé de vingt années accomplies et remplissant les conditions prévues par la loi électorale.

Art 21 : Est éligible à la Chambre des députés tout électeur né de père tunisien ou de mère tunisienne et âgé au moins de vingt-trois ans accomplis le jour de la présentation de sa candidature.

2) Loi organique n° 88-32 du 3 mai 1988 organisant les partis politiques :

CHAPITRE PREMIER : PRINCIPES GENERAUX

Art 2 : Le parti politique […]

a) doit dans son activité respecter et défendre notamment :

- les acquis de la nation et notamment la forme républicaine du régime et ses fondements, le principe de la souveraineté populaire telle qu’elle organisée par la constitution et les principes organisant se statut personnel.

b) Il doit en outre :

- bannir la violence sous toutes ses formes ainsi que le fanatisme, le racisme et toute autre forme de discrimination ;

- s’abstenir de toute activité de nature à porter atteinte à la sécurité nationale, à l’ordre public et aux droits et aux libertés d’autrui.

Art 3 : Un parti politique ne peut s’appuyer fondamentalement dans ses principes, activités et programme sur une religion, une langue, une race, un sexe ou une région.

Art 7 : Les fondateurs et dirigeants d'un parti politique […] ne doivent pas avoir été condamnés pour crimes ou pour délits à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à une peine d’emprisonnement supérieure à six mois avec sursis, sauf réhabilitation.

CHAPITRE 3 : CONTROLES ET SANCTIONS

Art 16 : Le parti politique ne peut recevoir aucune aide matérielle directe ou indirecte de l’étranger ou d’étrangers établis en Tunisie à quelque titre ou quelque forme que ce soit. […]

Il est tenu de présenter ses comptes annuels à la cour des comptes. Il doit être à tout moment à même de justifier la provenance de ses ressources financières.

Art 17 : Un parti politique ne peut lancer des mots d’ordre de nature à prôner ou à encourager la violence en vue de troubler l’ordre public ou d’engendrer la haine entre les citoyens.

3) Loi n°88-34 du 3 mai 1988 relative aux mosquées :

TITRE PREMIER : DISPOSITIONS GENERALES
Art 4 : L’Etat est garant de l’inviolabilité des mosquées et de leur respect.
Art 5 : Est interdit l’exercice de toute activité dans les mosquées, sous forme de discours, de réunions ou d’écrits par les personnes autres que celles appartenant à l’organe chargé de leur fonctionnement, sauf autorisation du Premier ministre, toutefois, les familles peuvent y célébrer les contrats de mariage et recevoir les condoléances.

TITRE 3 : FONCTIONNEMENT DES MOSQUEES
Art 10 : Sont punis d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 500 dinars ou de l’une de ces deux peines seulement :
1) quiconque exerce une activité sans l’autorisation prévue à l’article 5 de la présente loi.
2) quiconque trouble volontairement la tranquillité des mosquées.
En cas de récidive la peine d’emprisonnement est obligatoire.

Art 11 : Est punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 1000 dinars ou de l’une de ces deux peines seulement quiconque appelle dans les mosquées à la rébellion contre l’autorité publique.
En cas de récidive la peine d’emprisonnement est obligatoire.

4) Code du statut personnel du 13 août 1956

Art 3 : Le mariage n'est formé que par le consentement des deux époux.

Art 6 : Le mariage du mineur est subordonné au consentement de son tuteur et de sa mère.

Art 18 : La polygamie est interdite.

Art 23 : Chacun des deux époux doit traiter son conjoint avec bienveillance, vivre en bon rapport avec lui et éviter de lui porter préjudice.
Ils coopèrent pour la conduite des affaires de la famille, la bonne éducation des enfants, ainsi que la gestion des affaires de ces derniers y compris l'enseignement, les voyages et les transactions financières.

Art 24 : Le mari ne dispose d'aucun pouvoir d'administration sur les biens propres de la femme.

Art 30 : Le divorce ne peut avoir lieu que par-devant le Tribunal.

5) Droits sociaux :

Unification des critères d'octroi des avantages, en matière de couverture sociale, entre les secteurs publics et privés, de manière à garantir l'égalité entre les deux sexes.

Renforcement des sanctions encourues, en cas de violence conjugale, en considérant les liens matrimoniaux comme des circonstances aggravantes.

6) Droit du travail :

La législation tunisienne consacre l'égalité entre l'homme et la femme dans tous les domaines du travail et garantit la protection de la femme travailleuse en tant que femme et en tant que mère. La femme tunisienne a accès aux divers secteurs du travail.

7) Code pénal :

Article 129 : Est puni d'un an d'emprisonnement, quiconque par paroles, écrits, gestes ou tous autres moyens, porte atteinte publiquement, au drapeau tunisien ou à un drapeau étranger.

Art 218 : Tout individu qui, volontairement, fait des blessures, porte des coups, ou commet toute autre violence ou voie de fait ne rentrant pas dans les prévisions de l'article 319, est puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de mille dinars (1000d).
Si l'auteur de l'agression est un descendant ou conjoint de la victime la peine est de deux ans d'emprisonnement et de deux mille dinars (2000d) d'amende.
S'il y a eu préméditation, la peine est de trois ans d'emprisonnement et de trois mille dinars (3000d) d'amende.

Visiteur

#28 Manifeste des intellectuels tunisiens

2012-06-04 19:26

Manifeste des intellectuels tunisiens

L’avenir de la démocratie en Tunisie


L’horizon d’espérance que la révolution tunisienne a ouvert est en train de s’obscurcir. L’esprit de liberté qui l’a animé subit chaque jour de graves atteintes qui instaurent un climat d’intimidation et de violence. Six mois après l’élection de l’Assemblée constituante, la Tunisie connaît une situation qui inspire de grandes inquiétudes.


Les signataires du présent manifeste estiment de leur devoir d’alerter leurs concitoyens sur le danger qui guette. Nous ne pensons pas que les menaces actuelles sont dues aux difficultés propres à toute transition démocratique. Nous les attribuons aux violations délibérées des principes mêmes de la démocratie naissante.


Ces atteintes proviennent du parti Ennahda et du gouvernement qui en est l’émanation. Nous avons espéré que les transformations que ce parti islamiste déclarait avoir accomplies étaient réelles. Beaucoup de Tunisiens ont parié que ce mouvement pouvait être porteur d’une conception démocratique inspirée par l’islam. Or, les discours et les actes démontrent le contraire. Une volonté hégémonique vise à s’emparer de tous les pouvoirs. L’idéologie islamiste avance pour imposer à la société tunisienne son ordre dogmatique.

Dès que les résultats des élections d’octobre 2011 ont été connus, alors même que la majorité obtenue par le parti Ennahda est relative, ses leaders se sont crus investis d’un pouvoir sans limite. Ainsi, avons-nous assisté à l’annonce fulgurante de l’entrée dans le règne du 6ème Califat, ce qui signifie l’abolition de l’Etat tunisien et de la République. Sa profération n’est pas hasardeuse. Elle est l’expression d’un projet ancien auquel les islamistes n’ont pas renoncé. Depuis, de très nombreux actes et déclarations le confirment. Seul le rejet résolu de la société tunisienne a obligé, chaque fois, Ennahda à reculer, à temporiser, à différer l’achèvement de son projet.

Alors que la Charia comme source des lois était absente du programme électoral de ce parti, les Tunisiens ont vécu pendant plusieurs mois sous la menace de son introduction dans la constitution. Une telle mention aurait eu de graves conséquences sur le code du Statut Personnel — qui est la constitution civile des Tunisiens. Ainsi auraient été mises en cause l’égalité des femmes et des hommes et la non-discrimination pour raison d’appartenance confessionnelle. Encore une fois, la résistance de la société a contraint Ennahda à reculer. Mais nous savons que le retrait de ce projet n’est que tactique. Les responsables islamistes n’abdiquent pas. N’ont-ils pas envisagé la création dans la constitution d’un Conseil supérieur de l’iftâ’ (Emetteur de fatwas), dont la fonction serait d’examiner la validité des lois au regard de la norme religieuse ? Son institution lui aurait donné une prévalence sur les pouvoirs législatif et judiciaire et sur le Conseil constitutionnel.

Une autre stratégie est déjà mise en oeuvre, celle qui cherche à introduire la norme religieuse au cas par cas. C’est le sens des déclarations de ministres et de parlementaires ciblant le droit de la famille, telles que l’abolition de l’adoption, les incitations à contourner le mariage civil par le recours au mariage coutumier (‘orf) interdit par la loi républicaine parce qu’il fragilise la situation des femmes, tout en légalisant de fait la polygamie.
L’exhortation par l’un des fondateurs d’Ennahda, en pleine session parlementaire, à « tuer, crucifier, amputer » les protestataires, en référence aux châtiments corporels (hudûd), illustre la tendance rétrograde de ce mouvement. C’est également le cas concernant l’invocation de l’ordre moral (hisba). Le ministère de l’intérieur a accordé son agrément à une association dont le but déclaré est d’instaurer la police des moeurs. Celle-ci s’arrogerait le droit d’intervenir dans la vie privée et d’annuler l’autonomie subjective du citoyen.


Avec toutes ces dispositions se mettrait en place un ordre juridico-religieux antagonique à celui de l’Etat. Derrière ces initiatives, se révèle le dessein d’annihiler le processus historique de la modernisation qu’a connue la Tunisie dès le XIXe siècle. Les gouvernants actuels s’évertuent à démanteler les principes émancipateurs qui ont transformé le pays jusqu’à le rendre apte à conduire la révolution de janvier 2011.

En effet, la révolution tunisienne ne se limite pas au soulèvement contre la dictature de Ben Ali et du parti unique. Elle s’inscrit dans la suite logique des réformes politiques fondamentales, impulsées par de nombreuses figures des Lumières.
Les agissements d’Ennahda portent les traits d’une contre-réforme qui veut nous dépouiller des acquis en mettant fin à l’exception tunisienne dans le monde arabe. Cette contre-réforme voilée par un discours ambigu, apparaît aujourd’hui dans les faits. L’accès temporaire au pouvoir d’Ennahda l’a amené à croire qu’il est en mesure de rattacher la Tunisie à l’aire de l’islam salafiste. Foi et norme,
religion et droit s’y confondent au détriment de l’Etat civil. Toute l’histoire contemporaine de la Tunisie affirme la mise en oeuvre de leur séparation.

La société tunisienne contemporaine résulte du processus d’émancipation qui dure depuis un siècle et demi, si nous prenons comme repère le Pacte fondamental de 1857 et l’édiction en 1861 de la première constitution dans le monde arabe. Le refus qu’elle oppose aujourd’hui à l’entreprise d’Ennahda se confirme quotidiennement, à travers les manifestations publiques, les réseaux sociaux,
les institutions.


Au cours des derniers mois, Ennahda a entrepris un plan d’offensive généralisée contre les lieux et les figures de la modernité. Ainsi en est-il des attaques contre l’université par des fanatiques exaltés, des violences verbales et physiques contre les enseignants, les journalistes et les sièges des médias. La volonté de contrôler l’information se manifeste à travers l’organisation de procès liberticides et par la menace de privatiser les radios et télévisions publiques que les gouvernants actuels ne parviennent pas à asservir. L’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT) a subi un harcèlement ordurier. Les agressions contre les intellectuels, les artistes, les universitaires, les acteurs politiques se sont multipliées. Des appels au meurtre s’élèvent de mosquées transformées en lieux de sédition et d’activisme politico-religieux.
Les violations touchant l’intégrité des institutions et des personnes ne suscitent ni l’intervention de la police qui observe les exactions sans agir, ni des poursuites judiciaires. En revanche, des médias sont condamnés à l’instar de la chaîne de télévision Nessma ou du journal
Tounsia. La liberté de la presse est ainsi assimilée à un délit qui entame le sacré ou les bonnes moeurs. A l’opposé, le militant salafiste qui a profané le drapeau national bénéficie d’un sursis des plus indulgents.


Il est clair qu’Ennahda, qui détient tous les ministères de souveraineté, organise la défaillance de l’autorité de l’Etat dans le but de créer un climat d’insécurité pour intimider ceux qui s’opposent à ses visées hégémoniques. Mais la mobilisation contre ces pratiques n’a jamais fléchi. Les citoyens se sont avérés inventifs dans leur vigilance démocratique. Autonomes, spontanés, ils sont chaque fois au
rendez-vous. Ils furent nombreux, lors des manifestations du 20 mars, du 9 avril, du 1er mai, pour affirmer leurs refus de la régression et leur attachement à la liberté. Ils aspirent à poursuivre un processus historique orienté par une rationalité démocratique, juste et paisible, où les reconstructions de l’identité s’inspirent de la liberté.


Plusieurs mois d’exercice du pouvoir montrent l’incapacité du gouvernement à restaurer la paix sociale et la sécurité publique, ainsi que son échec à impulser l’investissement national et étranger. La récente dégradation de la note souveraine de la Tunisie témoigne de cette incapacité et atteste de la gravité de la situation. Les principes démocratiques sont réduits à une arithmétique de la
majorité qui l’autorise à soumettre l’ensemble de la société à sa propre vision. La prévalence donnée au religieux sur le politique est on ne peut plus patente.
De même, le discours de l’identité ethnique et confessionnelle envahit le pays. Cette propagation du fanatisme est exacerbée par les prédicateurs les plus archaïques et les plus haineux du Moyen-Orient qui sont reçus en maîtres à penser. Aux yeux d’Ennahda, la tunisianité est secondaire par rapport à cette identité exaltée. Celle-ci couvre l’opération qui cherche à s’emparer de la grande mosquée de Tunis, la Zitouna, pour l’aligner sur l’idéologie wahhabite. Foyer de la Tradition, la Zitouna appartient au patrimoine national. Nul ne peut s’autoproclamer légitime dans le seul but de l’instrumentaliser et de la détourner de sa vocation mesurée.
Aussi n’est-il pas étonnant que les autorités actuelles manifestent si peu d’empressement pour protéger les symboles de la nation. En témoigne l’étudiante de la faculté de Manouba défendant le drapeau tunisien contre le fanion du salafisme, devant des forces de l’ordre impassibles. De même, peut-on observer la passive complicité des ces mêmes autorités face à l’inquiétante recrudescence de
la violence salafiste.


Une autre source d’inquiétude concerne les alliés d’Ennahda, plus particulièrement les présidents provisoires de la République et de l’Assemblée constituante. Leur appartenance au camp des démocrates laissait supposer qu’ils rempliraient une fonction critique assumant la séparation du politique et du religieux, afin de modérer et corriger la volonté hégémonique d’Ennahda. Or, l’exercice de cette fonction faiblit.

Le soupçon s’est renforcé, lorsque après les violences du 9 avril contre des manifestants pacifiques, le président provisoire de la République a renvoyé dos à dos victimes et agresseurs. Les deux présidents sont-ils encore les alliés vigilants des islamistes ou se sontils transformés en supplétifs impuissants ?
Nous ne pouvons être sans crainte sur l’avenir de la démocratie, lorsque nous voyons le gouvernement d’Ennahda recourir à des partisans incompétents pour remplir de hautes charges dans l’administration publique. Ceux-ci se substituent aux grands commis de l’Etat qui sont écartés malgré leur qualification et leur intégrité. Ne distinguant pas entre l’Etat et le gouvernement, l’autonomie de l’administration est niée.
La volonté de domination se manifeste concernant la haute instance des élections, puisque sa composition devra, selon eux, refléter celle de l’Assemblée nationale constituante. Comment assurer la neutralité nécessaire au déroulement des élections si la haute instance qui les organise passe sous le contrôle du parti majoritaire ?
Les atermoiements devant la nécessité de séparer les pouvoirs constituants de l’Etat, en garantissant l’indépendance de la justice et de l’information, rappellent les procédés malins de l’ancien régime.
Le flou maintenu sur la prochaine date des élections est un signe supplémentaire d’inquiétude.
Quoi qu’il en soit, au regard du décret qui a convoqué les élections de l’Assemblée constituante pour siéger pendant un an, cette assemblée, ainsi que le gouvernement qui en est sorti, seront le 23 octobre 2012, hors le cadre légal qui les a rendus possibles. La légitimité absolue n’existe pas dans un Etat de droit. Les élections n’accordent pas l’exercice du pouvoir sans des échéances fixées à l’avance. La lenteur adoptée par la majorité islamiste ne voilera pas la rupture du contrat politique. Elle engendrera une perte de confiance et un accroissement des tensions dans le pays.


Ce constat, qui repose sur des faits, paroles et actes mêlés, est d’autant plus angoissant que la perspective d’une alternance ou d’un équilibrage des forces paraît incertaine. Cette incertitude contrarie la demande politique des Tunisiens. Elle provient de l’incapacité des partis républicains à incarner l’alternance attendue. L’atomisation des forces démocratiques et républicaines ne peut que faciliter la stratégie hégémonique d’Ennahda. Elle lui laisse pour l’instant toute l’initiative. Les acteurs politiques le savent, mais le narcissisme et le choc des egos entravent leur démarche.

La vitalité de la société civile, notamment exprimée à travers la formidable capacité des militants de la blogosphère et des associations, a besoin d’être relayée par des partis puissants. L’émergence d’une nouvelle alliance républicaine obligerait Ennahda à réviser sa stratégie. Un tel redéploiement des rapports de force raviverait, à l’intérieur de la mouvance islamiste, le courant animé d’un authentique désir d’adapter sa foi aux conditions d’une démocratie moderne, et non l’inverse. Ces partis et les nombreuses listes indépendantes n’étaient pas excusables, lors des dernières élections, d’avoir compromis les chances d’un résultat conforme à la sensibilité politique du pays. Ils le seront encore moins pour les prochaines échéances. L’émiettement des partis républicains dilapide les espérances de la révolution.

Tunis, le 1er juin 2012
VRAI GROUPE DE TUNISIENS

#29 Re: contre la Dictature Islamiste

2012-06-05 00:07

#27: - contre la Dictature Islamiste

est tu bien sur davoir compris?? cest le droit de porter le voile. tu parle des femmes. keske tu y conné o femmes? c des femmes ki sont deriere cette petition. c elles ki veulent avoir le droit de porter le voile. pkoi vous mélanG les choz? c koi cet article ridicule. en plus tu le fait o nom des tunisiens. t mem pa capable de taplé raciste. tu fé genre t tunisien et musulman..genre!!! tu voi.. nous on é plus proche de la vériT ke toi. c des gens comme toi ki font des montages a la télé pour rabaiC lislam et pour propager des fausseT. tu ve pa ke les gens de ta famille porte le voile, OK!!!!! mais less celles ki veulent le porter le faire trankilment. espece de raciste va! tu utilise une fausse identiT. tu devrais envoyer ta candidature a BMFM, comme sa, tora du boulo laba. tu pourra faire des montages.en plus ca se voi ke ta pas de boulot en ce moment. ursurpateur, menteur.pfff..va travailler!! vie en paix et laisse vivre les otres en paix!


Visiteur

#30

2012-06-05 00:13

En quoi quelquechose qui est sur la tete dune femme que tu connais pas te dérange. tu veux pas la voir ferme tes yeux!c sa vie! te mêle pas de ce qui te regarde pas! trace ton chemin!
Halala !

#31 Re: Femme voilée = femme violée

2012-06-06 02:04

#1: -  

 Réveillez-vous les filles, et jetez ce chiffon ridicule à la poubelle !

Ce message a été supprimé par l'administrateur du site (Montrer les détails)

2012-06-07 11:04


Ce message a été supprimé par l'administrateur du site (Montrer les détails)

2012-06-07 11:06


Ce message a été supprimé par l'administrateur du site (Montrer les détails)

2012-06-07 11:08


Ce message a été supprimé par son auteur (Montrer les détails)

2012-06-08 01:14



Visiteur

#36 Re: Re: Femme voilée = femme violée

2012-06-08 01:14

#31: Halala ! - Re: Femme voilée = femme violée

justement si c un morceau de chiffon ridicule, c pa sur ta tete kon la met.c sur la notre. une loi pour un morceau de chiffon ridicule. koi de plu ridicule ke cela!


Visiteur

#37

2012-06-08 20:05

Bonjour Monsieur le president, lorsque j'ai votée pour vous j'ai tout de suite vu en vous le potentiel d'être un president correct, j'apprécie vos valeurs, vos idées, vous êtes un grand homme, d'ailleurs lors des présidentiels il vous arrivait de parler des injustices en France, en voici une alors, en quoi le fait qu'une femme veuille se voilée est il si important pour la France ? Sarkozy est facho ! Au lieu de rassembler les français durant la crise il n'a fait que les diviser, au lieu de se preoccuper de vrai sujets comme la crise, le logement qu'il avais promit au SDF ou encore le pouvoir d'achat ou le chômage, Mosieur préfère nous prendre pour des c** ! En détournant le sujet sur des sujets polémiques, des lois scandaleuses qui n'ont ABSOLUMENT rien a voir avec les valeurs de notre république, nous sommes autant français que LUI ! Je suis desolée mais ma patrie est la France, j'ai toujours vécue ici et je ne vois pas ou est le mal dans le respect de ses valeurs, est ce normal d'avoir de la pudeur ? Si nous portons le voile c'est avant tout un signe de pudeur, d'ailleurs il y a beaucoup de préjugés sur musulmans = voile, dois je vous rappelez que les femmes juives aussi doivent se couvrir la tête, dois je vous rappelez que Marie dans la bible est représentée voilée ? Alors eclaicissez moi sur le sujet, pourquoi le voile derange t il tant ? Pourquoi, les femmes none "bonnes soeurs" ont le droit de circuler librement, dans les administrations, ont elles le droit d'apparaître voilée sur leur photos d'identité et pas nous ? J'espere que vous ferez bougez les choses, mes salutations les plus respectueuses Monsieur le Président, et je vous prie de faire retrouver a la France sa dignité.

Visiteur

#38

2012-06-08 22:20

je vous soutiens a 100% Ya rabbi puisse vous faciliter !!! Amine
Edou

#39 Re: Re: Re: Re: POURQUOI SE CACHER LA FACE ?

2012-06-09 21:30

La première chose, c'est que se prévéloir de la parole de DIEU, c'est admettre que Dieu existe. Est-ce Lui qui est l'auteur du Big-Bang, il y a 17 milliards d'années, et il lui a donc fallu tout ce temps pour en arriver là où nous en sommes? Ce n'est pas brillant. Ou alors Dieu est arrivé quand ?  Il y a 5000 ans ? La civilisation chinoise est bien plus ancienne. Non, je pense qu'il s'agit d'illuminés comme il en existe aussi aujourd'hui. Les sectes prolifèrent, pour le malheur de ceux et celles qui s'y laissent prendre. Et souvent ces sectes sont le moyen d'un gourou de vivre sur le dos de son entourage, et souvent de coucher avec les femmes de son choix, suivant son humeur du moment.

Avant guerre, en France, et je crois dans une grande partie du monde occidental, les femmes portaient des chapeaux, avec parfois une voilette qui ne laissait voir les yeux que par transparence, et les femmes qui n'en portaient pas étaient mal vues. A la campagne, les paysannes se mettaient un fichu sur les cheveux, pour les protéger de la poussière... Ces modes ont disparu, peut-être reviendront-elles sous une autre forme, c'est la mode, Et la mode est changeante. Au plus grand bénéfice des grands couturiers.

Donc, porter un voile sur les cheveux ne me gêne absolument pas? Par contre, lorsque je veux parler avec quelqu'un, je veux voir son l'expression de son visage, et ne pas m'adresser à un robot. Et même dans la rue, c'est très gênant. De plus, en cette période de danger d'attentats terroristes, se couvrir totalement peut permettre à qui que ce soit de ne pas se faire voir, ce qui incite la police à demander plus souvent les papiers d'identité...

Maintenant quant à dire qu'il faut se cacher des regards concupiscents des hommes, c'est grave: un homme pourrait faire ce qu'il veut s'il voit le visage d'une femme, ou son corps en slip de bains à la piscine ou à la plage ? Mais cet homme est dangereux, il existe des lois contre le harcèlement sexuel, contre le viol. Qu'est-ce que ces hommes qui ne veulent pas résister à leurs instincts. Ces hommes doivent être mis hors d'état de nuire. Et les femmes libres de s'habiller comme celà leur plait.

La civilisation se développe, et dans l'avenir, on étudiera ces choses comme j'ai étidié les guerres de religion lorsque j'étais enfant

 


Visiteur

#40

2012-06-12 00:23

On dit que chaque individu est libre mais je pense que c'est faux, on donne le droit aux nudistes d'avoir des plages privées pour se dénuder et les musulmanes qui veulent se couvrir sont sanctionnés par des amandes et sont insultées. OH MON DIEU FAIT TRIOMPHER TA CAUSE....

Ce message a été supprimé par l'administrateur du site (Montrer les détails)

2012-06-12 06:16


Ce message a été supprimé par l'administrateur du site (Montrer les détails)

2012-06-12 06:20


Ce message a été supprimé par l'administrateur du site (Montrer les détails)

2012-06-12 06:24


Ce message a été supprimé par l'administrateur du site (Montrer les détails)

2012-06-12 06:28



Visiteur

#45 xensma

2012-06-21 19:29

en réalité oui les musulmans fanatisés comme tous les religieux illuminés tentent d'imposer leur religion aux autres. je suis ouvert d'esprit, très loin d'être raciste ou même "laicard" bouffeur de curés et d'imams, mais quand la religion vient se meler de ma vie je ne l'accepte pas.
je vivais depuis presque 12 ans avec une femme d'origine algérienne, musulmane non pratiquante, combien de fois avons nous eu des problèmes à cause de ça ? combien de fois a t on voulu m'obliger à accepter de me convertir ? a changer de prénom ? c'est même allé jusqu'a vouloir m'empecher, chez moi, dans ma maison, de boire une bière, alors que je ne l'impose pas aux autres ma bière !!! et alors que dans le même temps je n'avai acheté que du halal pour recevoir dignement mes invités. c'est pas de la bétise ça? c'est pas de l'aveuglement ? vous ne voyez pas que votre endoctrinement n'est pas soluble dans notre nation ? que si vous souhaitez vivre en harmonie avec nous ici, comme nous nous le souhaitons, il faudra bien accepter les français bouffeurs de porc et buveurs d'alcool ?
l'obscurantisme religieux, quelqu'il soit, chrétien juif ou musulman n'a pas sa place ici, en France.
et vous amalgamez tout, le voile n'est pas interdit, c'est le fait que le visage soit totalement couvert et non identifiable qui l'est ne confondez pas tout, et c'est valable pour une musulmane en burqa que pour un français qui mettrait une cagoule dans la rue.
le voile est lui interdit aux jeunes filles à l'école car c'est un endroit laic ou la religion n'a pas sa place, ou l'(enseignement se fait sur les principes fondateurs du pays.
ni vous les fanatiques religieux de tous poils ni vous les racistes n'avaient votre place en france, nous vous combattrons indifféremment les uns et les autres car votre betise, votre ignorance et votre intolérance doivent etre combattues de toutes forces.
liberté égalité fraternité. vive la france, vive la république française !!
une autre visiteuse!

#46 Re: POURQUOI SE CACHER LA FACE ?

2012-06-28 14:57

#10: - POURQUOI SE CACHER LA FACE ?

Je crois que vous êtes victime des médias, manipulée par les islamophobes...  les musulmanes ont droit de se voiler, les nones ont aussi ce droit, les juifs ont le droit de porter la kippa et  ainsi de suite... ça s'appelle juste le droit d'exister!

AHIMSA

#47

2012-07-12 00:58

Je ne prends pas part au débat. Je voudrais simplement vous donner une information concernant la santé. Le corps humain fabrique la vitamine "D" à partir de l'exposition au soleil. Dans le cas où votre peau ne serait jamais en contact avec le soleil, je vous conseille de consulter un médecin qui vous prescrira un dosage de vit. D dans le sang. Vous aurez sûrement un déficit (car on ne s'en procure pas assez par l'alimentation). Dans ce cas le médecin vous prescrira une ampoule de vit D (au dosage de 100000 UI) à prendre une fois par trimestre. Pour connaître les risques de carence de cette vitamine, vous pourrez consulter des sites médicaux sur le Net.
AHIMSA

#48 Re:

2012-07-12 01:34

AHIMSA

#49 Re:

2012-07-12 01:51

#40: -

Vous avez raison, les nudistes ont le droit d'avoir des plages PRIVEES. Justement ces endroits sont PRIVES, il n'a a que des nudistes !!! Par contre, quiconque se promènerait dans la rue "à poil" se verrait embarqué au poste de Police sur le champ !!!

Je voulais juste faire cette petite précision.

Moi-même, quand j'étais une enfant (j'ai 63 ans), comme ma mère, je mettais un foulard, attaché sous le menton, lorsqu'il y avait du vent ou qu'il faisait froid (j'ai des photos de ce temps-là !) et effectivement cela protégeait bien (L'été, nous mettions un chapeau de paille).

AHIMSA

#50 Re: xensma

2012-07-12 02:53

#45: - xensma

Je suis d'accord avec vous, Monsieur, LE VOILE N'EST PAS INTERDIT. Il faut, c'est normal, pouvoir être identifié, par sécurité pour ses concitoyens ! Ceux qui braquent les banques mettent des cagoules ! Ils pourraient tout aussi bien se cacher dans une burqa, on ne sait pas si c'est une femme ou une homme là-dedans !

Je veux juste rajouter deux choses : Je suis  française mais je ne suis pas bouffeuse de porc, ni d'autres animaux d'ailleurs ! Je suis végétalienne et heureuse de ne pas participer au massacre de tous ces êtres innocents, qu'ils soient terrestres ou marins. D'autre part, je me considère comme CITOYENNE DU MONDE (avant d'être française), et JE VOUS AIME toutes et tous. La seule chose qui compte, c'est l'AMOUR. Dieu ou Allah ou... peu importe comment on le prénomme, a créé l'Univers, les étoiles, les planètes, les animaux humains et non-humains par amour... Que font les Humains sur cette pauvre terre ? Ils s'entre-tuent, massacrent les animaux, détruisent la terre, les forêts, polluent les océans et l'atmosphère, pillent toutes les ressources, certains sont malades et meurent de TROP et MAL manger alors que d'autres, par millions MEURENT DE FAIM... Il y a des milliardaires, et d'autres qui n'ont rien... Si l'on ne redresse pas la barre, et vite, l'Humanité va disparaître (foulard ou pas foulard, chrétien ou musulman, femme ou homme, hétéro ou homo........).

Je rajoute un dernier point en ce qui me concerne : Je suis contre le racisme, le sexisme, le spécisme, l'homophobie, l'islamophobie, l'antisémitisme, l'âgisme, bref, contre toutes les discriminations. En un mot : je suis "VEGAN".

Qu'Allah ou Dieu vous bénisse.. Je vous aime.