Petition à l'Union Africaine sur le Sida et l'Ebola en Afrique

#111: Muntu - La pétition à l´UA sur le sida et l´ébola 

Merci à notre frère Muntu pour sa contribution substantielle, notamment pour sa proposition suivante : "La pétition est une très bonne affaire, non pas seulement parce qu´on veut s´adresser à l´UA, mais surtout parce qu´on s´échange de points de vue. On va transformer ça en une sorte de plateforme qu´on doit maintenir à l´avenir. Le peu de médiatisation dont on dispose doit être utilisée à fond! On a assez de compétences dans nos rangs, il est temps qu´on s´organise très vite pour apporter tout de suite des solutions à nos problèmes".

Il est en effet important que la mobilisation initiée par cette pétition s'amplifie et s'organise, au-delà de la satisfaction de la demande formulée par la pétition, et que cette mobilisation atteigne la base des populations africaines les plus modestes et les plus exposées aux épidémies de l'Ebola et du Sida. Pour des raisons élémentaires de stratégie, tout ce qui est en préparation dans cette organisation ne doit pas être mis sur la place publique pour prêter facilement le flanc aux multiples personnes mal intentionnées vis-à-vis des populations africaines dont la croissance démographique est considérée comme un danger potentiel pour ces personnes. Les Africains ont le droit inaliénable de s'organiser efficacement pour défendre leur sécurité sanitaire, alimentaire et environnementale, comme le font si bien les Européens, les Américains et les Asiatiques.

Quant à la demande formulée par la pétition, il est important d'amplifier et d'intensifier la pression populaire sur les plus responsables de l'Union Africaine par la signature massive de la pétition, pour qu'ils aient le courage d'exiger du Conseil de Sécurité de l'ONU la commission d'enquête demandée, sachant que quelque soit la réponse du Conseil de Sécurité, une telle demande sera un acte d'une grande signification qui imposera plus de respect vis-à-vis de ces responsables et des populations africaines de la part des "maîtres du monde", mais qu'en attendant cette réponse, l'élite et la base africaine ne resteront pas les bras croisés et ne doivoileront pas toutes leurs cartes, sachant que "un train peut en cacher un autre", que "un train de mesures peut en cacher un autre", un autre dont il n'est ni sage, ni stratégique de parler publiquement.