Refus de l'implantation d'un hangar et d'un poulailler industriel


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/ #6 Réponse

2016-09-16 13:23

#5: Celine Lefevre -  

  Je ne met pas en doute cette famille d’agriculteur de leurs courages et de leurs grand cœur. Je ne suis pas contre eux, mais contre cet élevage industriel. Mais un bâtiment qui abrite 39.840 poulets, cela s’appel un très grand poulailler. Oui j ‘ai déjà acheté des poulets en grande surface, mais maintenant je dis non.

  Pourquoi je suis contre :   1.

Une nourriture de mauvaise qualité, tant du point de vue goût que de la valeur nutritionnelle, avec une multitude d’effets néfastes sur la santé publique ; 2. Une surexploitation des espaces cultivables avec une perte importante, voire colossale de la biodiversité ; 3. des conditions de vie inacceptables pour les animaux ; 4. Une production importante de gaz à effets de serre

La solution à toutes ces dérives est très simple, c’est le retour à un élevage en prairie, un élevage lié au sol, un élevage à taille humaine et de proximité. Ce type d’élevage respecte l’animal, respecte l’environnement, respecte l’homme. Les problèmes liés à la pollution des sols disparaît, les cheptels sont liés aux surfaces, et les effluents d’élevage redeviennent ce qu’ils auraient dû rester, un amendement et un fertilisant, ils ne sont plus un polluant. L’usage des antibiotiques est réduit au curatif (oui, il arrive à un animal d’être malade), le préventif aveugle et tous les excès qu’il entraîne, sont oubliés. L’élevage étant lié à l’espace au sol, il entretient les prairies et ne nécessite plus la surexploitation de terres à l’autre bout de la planète, privant trop souvent les habitants du lieu de leurs moyens de subsistance. La déforestation devient sans objet. L’élevage à l’échelle humaine et locale, ne crée pas de déséquilibre à l’échelle de la planète, il redevient un élément d’équilibre, source d’un revenu équitable pour celui qui le pratique et point non négligeable, source d’emploi. Il n’est plus à l’origine des changements climatiques désastreux pour la planète et l’humain.   Mangeons moins de viande, c’est meilleur pour la santé, c’est bon pour l’environnement, pour les animaux et en faveur de l’élevage paysan. Se tourner vers les producteurs locaux qui pratiquent l’élevage en prairie. Le changement de comportement de chacun d’entre nous, à une échelle individuelle, n’a que peu d’influence ; Par contre, par contagion culturelle, il peut avoir un effet majeur sur le réchauffement climatique, sur le bien-être des populations mises à l’écart au seul profit de l’industrie à viande, sur l’équilibre de la planète. Prenons donc notre part dans ce combat, nous le devons, à nous, à nos enfants et à la terre qui est notre maison.   Mais je suis bien conscient que les éleveur et agriculteurs on du mal a cause de la politique communes de l’Europe.  

Mais on doit choisir quoi, manger des viandes de basses qualités en gardant nos agriculteurs / éleveurs. Ou changer nos comportements et de se nourrires plus sainement en gardant aussi nos agriculteurs et éleveurs.  

Cordialement,  

Christian