report 2013-2014 implantation anglais intensif aux Découvreurs

Au regard du programme de formation de l'école québécoise (p. 100), « Dès le début, en 3e année, l’élève s’exprime en anglais dans toutes les situations de la classe (vie de la classe, thèmes explorés, réalisation de tâches, champs d’intérêt
de l’élève). Il est plongé dans la dynamique de l’interaction orale(transmission-réception-action-réaction)
et a de nombreuses occasions de s’exercer, ce qui
influence grandement sa capacité à s’exprimer en
anglais ». Par expérience avec mes enfants, je me pose de sérieuses questions à savoir de quelle façon l'anglais est enseigné dans nos différentes écoles au Québec. Je crois que pour arriver aux résultats mentionnés dans le programme, nous devons avoir des enseignants en anglais qui ne parle que cette langue dans leur classe. Les travaux des élèves devraient être plus accessibles aux parents (transparence). La note de cette matière devrait se retrouver dans les compétences disciplinaires au même titre que le français et les mathématiques, et non dans la section spécialité.
En ce qui concerne, l'accessibilité à de l'anglais enrichi. Dans certaines commissions scolaires, il est déjà possible d'inscrire son enfant ailleurs qu'à l'école de quartier, là où le service est offert. Il est évident que ce n'est pas à la portée de tous (performance et coût). Cependant, je ne crois pas que l'anglais intensif dans toutes les écoles soit pour tous, ce n'est pas réaliste (adaptation scolaire). Est-ce que la ministre a réfléchi qu'il faut prendre en considération que dans certaines régions du Québec, les écoles reçoivent des élèves bilingues (ex.: Montréal). Est-ce que ces élèves auront droit à des cours intensifs en français ou des cours intensifs en anglais écrit?

Chantal Arès, enseignante à l'EMB