Refus de l'implantation d'un hangar et d'un poulailler industriel

Quoted post

Celine Lefevre

#7 Re: Réponse

2016-09-17 12:18

#6: - Réponse  

 

Sachez qu'Il est à l'heure actuelle impossible de subvenir aux besoins de tout le monde avec uniquement des poulaillers de plein air. Premièrement cela génère une hausse des coûts de production avec également des coûts salariaux augmentés. Deuxièmement cela prend du temps à mettre en place et enfin vous ne pouvez pas changer le comportement du consommateur du jour au lendemain. En effet, ce type de production augmente le prix que le consommateur devra déboursé par unité de volaille. Je ne suis pas certaine que tout le monde peut financièrement se le permettre. Sans compter la marge prise encore par la surface commerciale et le transformateur. Vous allez me répondre achetons locaux. Pour séduire le consommateur d'aujourd'hui qui est souvent pressé il faudrait donc avoir une belle pièce aménagée et une vendeuse... Notez aussi que les fermes sont rarement implantées en plein milieu d'un village. La ferme en question est située à 600 mètres de la première habitation, et est reculée de tout. Il va donc falloir les motiver à venir. Admettons, supprimons notre poulet belge élevé à l'intérieur labellisé. Vous allez alors créer une différence à deux niveaux. Les plus aisés mangeront du bio et les autres se verront proposer des poulets issus d'un endroit où votre révolution n'aura pas gagné. Par ailleurs, vous brandissez un NON ferme et définitif contre cet élevage et vous dites vous même n'avoir jamais visité un poulailler ! Vous avez juste vu des photos... Quelle contradiction.
Votre volonté ne gagnera pas les pays les plus éloignés. Nous aurons alors une concurrence déloyale entre des poulets médiocres venus d'on ne sait où versus un poulet belge très cher qualité bio. Je ne suis pas contre le bio, ce sont des bons produits mais vous devez laisser le choix aux gens. Cette nourriture en hangar n'est pas infecte. Dire que les agriculteurs font venir des poudres d'on ne sait où génétiquement modifiées alors que les agriculteurs sont les premiers à valoriser leurs produits. Ne pensez vous pas que c'est un peu comme scier la branche sur laquelle on s'assied ? Finalement que vous éleviez un poulet en plein air ou à l'intérieur la fin est toujours la même. Sauf si bien sûr vous voulez supprimer ou réduire la viande de nos assiettes pour sauver les animaux. Animaux qui ne verraient pas le jour puisque vous pensez bien que les agriculteurs ne vont pas faire de l'élevage si vous ne mangez plus. C'est alors que vous aurez la brillante idée d'inventer une viande ou un aliment produit en laboratoire alors que vous êtes contre les poudres génétiquement modifiées. Sans connaître l'impact que de tels produits pourraient avoir sur la santé de nos générations futures. Même si vous n'aimez pas le fait de voir (sans avoir réellement VU) des animaux dans un hangar (et sachez que les normes de l'espace prévu par animal est réglementé par la législation et non par les agriculteurs, ils ne font que suivre la réglementation), je suppose que vous préférez manger un poulet issu d'une agriculture belge contrôlée que du poulet venant par exemple d'Asie bon marché, élevé dans on ne sait quelle condition souvent épicé pour ajouter une saveur ou pour masquer une odeur. Ces poulets arriveront chez nous sans votre consentement et l'impact sur l'effet de serre que vous évoquez pour les y amener sera d'autant plus important. L'Europe impose beaucoup de réglementations dans le secteur de l'agriculture. Enfin, il ne s'agit pas chez vous de critiquer l'agriculture puisque vous êtes maître en la matière de pétitions. Quand il ne s'agit pas d'un poulailler, il s'agit de camions. Le monde ne peut pas s'arrêter de tourner parce que vous l'avez décidé. En ce qui concerne le terrain sur lequel ce poulailler verrait le jour, il appartient à ses propriétaires d'en faire ce qu'ils veulent. Combien de fermiers ont déjà été expatriés pour implanter des zonings. Ces zonings, nous en avons besoin pour l'activité économique mais le tout etant d'abord d'utiliser des zones existantes parfois abandonnées. Il faut parfois savoir mettre de l'eau dans son vin, trouver un juste milieu. L'agriculture va mal en Europe. Aujourd'hui vous savez ce que vous mangez. Mais de nombreux agriculteurs sont en difficultés et le jour où ils ne seront plus là. Vous n'aurez plus le choix que de manger ce que les autres vous laisseront, sans aucune transparence. Entre temps, les agriculteurs sont indépendants (et vous dites que vous l'êtes mais un vrai indépendant a autre chose à faire que du porte à porte pour tantôt une poule, tantôt un camion) et ne reçoivent pas le même soutien financier que les employés lorsqu'ils perdent leur emploi. Et il ne s'agit pas que de perdre un emploi, il s'agit d'un mode de vie souvent appliqué par une famille entière. Un mode de vie que l'on transmet à ses enfants, et une chose que nous avons tous en commun est qu'on leur souhaite de réussir dans la vie. Rome ne s'est pas fait en un jour, des améliorations arrivent continuellement dans le secteur agricole. En ce qui concerne ce poulailler, il y en a eu d'autres et tout a été étudié pour qu'il respecte les normes d'usage. Laissons le soin aux autorités compétentes de faire leur travail.

Bien à vous, 

Réponses

Gaetan s

#43 Re: Re: Réponse

2016-09-26 06:33:17

#7: Celine Lefevre - Re: Réponse   nos vaches viandeuses blanc bleu belge...

 

Encore un bel exemple de dérive. Cette viande n'a aucun goût. Ces pauvres bêtes sont le fruit d'années de délire de l'agricultire. Ces vaches ne peuvent même pas accoucher sans césarienne. Des usines à protéines rentables. Voilà tout. Tant que l'objectif d'un agriculteur sera la quantité, ça n'ira jamais !

 

Désolé mais je ne paye plus pour cette viande là. Je préfère m'en passer. Payer un peu plus cher mais moins souvent pour une viande de qualité qui n'est malheureusement pas produite chez nous...