Indexation Bruyn ( Stop à l'aberration des loyers au quartier Bruyn )

Au quartier Bruyn ( Nord de Bruxelles), il y a un ras le bol grandissant au sein des habitants depuis plusieurs années, les habitants sont confrontés à un manque d’écoute et d’empathie de la part de BRUDOMO (alias « gestion des propriétés du CPAS »).
Les locataires sont souvent livrés à leur propre sort lorsque les problèmes de gestions technique de leurs habitations engendre ( des risques, des infections et de l’insécurité pour leurs familles).
Depuis plusieurs années au quartier Bruyn, aucun changement structurel, aucun renversement de tendance n’y est engagé, les soucis s’accumulent et plusieurs habitants quittent le quartier !
Les loyers continuent de croître et les services de décroître. Et avec l’indexation des loyers plusieurs familles se retrouvent à deux doigts de poser leurs bagages sur le trottoir….
Si nous savons que l’indexation est un droit, de concert celui d’avoir un toit décent et un loyer raisonnable en est un.
Se loger est compliqué et cher pour les locataires du Quartier Bruyn, et du côté des logements sociaux la situation est désastreuse ( donc pour les habitants de Bruyn impensable). Le marché privé ne peut pas loger dignement les ménages de la classe moyenne : la concurrence est immense, les logements coûtent trop cher.
Ces loyers trop élevés ont des conséquences graves sur la vie des gens : 90% des demandes d’expulsion ont lieu suite à des loyers impayés ( notamment aux quartier Bruyn ).
Par le biais de l’indexation BRUDOMO exclut, fragilise, menace la santé physique et mentale des habitants, sans compter que s’y exerce une nonchalance structurel et croissante pour résoudre les problèmes techniques.
« Rappelons que 41% des enfants bruxellois vivent dans des logements insalubres. »
Dans d’autres villes européennes, à Paris, à Berlin, à Lille, en Écosse et ailleurs, les pouvoirs locaux ont eu le courage politique de limiter les loyers en instaurant un plafond contraignant. À Berlin, une décision gouvernementale a même imposé un gel des loyers pour une période de 5 ans afin de faire face à leur montée fulgurante. À Bruxelles, rien. Pourtant, les revenus ont chuté à cause de l’arrêt partiel de l’activité économique, et avec la hausse des prix de l’immobilier, la part des revenus consacrés au loyer pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages. Nous sommes en crise économique et lors d’autres crises économiques la Belgique a agi sur les valeurs locatives privées (que ce soit en annulant des dettes, en limitant les augmentations, en revenant à des valeurs antérieures).
Le plan de la Région bruxelloise ne fait que démontrer ce que nous savions déjà : à choisir entre trouver structurellement une solution pour les locataires (et les ménages peu nantis), ou se garantir la paix avec les propriétaires bailleurs, le gouvernement choisit encore et toujours la défense de la propriété privée sur la défense du droit au logement, pourtant inscrite dans la constitution belge.
Tout les locataires de Bruyn ont besoin d’une baisse des loyers, et l’importance accrue de l’habitat dans notre société en ces temps rend cette nécessité encore plus pressante.
C’est pourquoi nous exigeons :

- Une baisse des loyers immédiate de 25% par rapport à la grille indicative existante des loyers. Soit un retour aux loyers de 2004 augmentés de l’indexation depuis lors. Nous refusons de payer la spéculation immobilière.

- Une interdiction formelle de spéculer sur les loyers pendant au moins 5 ans avec un gel des loyers imposé après la baisse.

- Une régularisation des problèmes techniques et une transparence des frais de charges. ( et non plus un renvoie machinal vers les sociétés de construction pour ce dédouaner de toutes responsabilités. )

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