Le jihad est un crime contre l'humanité!

Pourquoi une loi antiterroriste alors qu’il suffit de classer le Jihad comme crime contre l’humanité ?

Le projet de loi  dit "Projet de loi antiterroriste", qui, selon les définitions très floues  qui y sont données, permettrait à l'Etat de mettre en état d'arrestation quiconque et notamment les patriotes  et résistants que nous sommes représente un danger évident pour les libertés individuelles.

La  définition du terrorisme qui  y est donnée est très vague et de nature extensive.

En effet, qu'appelle-t-on : "détenir des documents provoquant directement à la commission d’actes de terrorisme"?

- de quels "documents" s'agit-il?

- qui juge et interprète le caractère "terroriste" de ces documents détenus?

- quels sont les moyens  donnés à cette loi permettant à l'Etat de mettre en évidence la "détention de ces documents"?

- est-ce la porte ouverte à toute perquisition ayant la détention de ces "documents" pour motif ?

- quiconque détiendrait des tracts FN, de la Manif pour tous, de Civitas, etc... ne risque-t-il pas, par extension, dès lors d'être mis en état d'arrestation?

Un député  entendu ce matin sur les ondes et dont je n’ai pas retenu le nom dit qu’il faut accepter une restriction de nos libertés ; en Allemagne les informations font état du retour des djihadistes et se posent la question de leur « réinsertion », sans doute en application des principes Taubira qui ont franchi le Rhin…  Nous faisons un cauchemar !!!

Le système ne profiterait il pas de la sidération mentale à laquelle nous sommes confrontés au spectacle de  ces agissements abominables  pour nous faire accepter le renoncement  à nos libertés ?

Alors que, comme d’habitude, l’arsenal juridique existe : c’est la notion de crime contre l’humanité et de complicité de celui-ci !!!  Et je pense qu’il n’est pas abusif d’attribuer aux crimes ignobles des djihadistes cette qualification.

Nous pensons qu’il faudrait organiser une vaste campagne d’opinion sur ce sujet afin de contraindre nos gouvernants à abandonner leurs projets liberticides et à engager une procédure devant la Cour Pénale internationale, désignant le calife Al Bagdadi comme on le fit pour Milosevic, et en précisant enfin la nature du mal. Camus disait que « mal nommer les choses c’est ajouter du malheur au monde » : nous y sommes….

Mettons en branle tous nos réseaux, le sujet est essentiel.

 

 

Alain de Peretti et Bernard Chalumeau