NON/NEIN AUX PROJETS EOLIENS INUTILES MENACANT LA REGION DE MALMEDY

Calista_2.jpg

Die deutsche Übersetzung folgt am Ende der Seite  

 

INSTRUCTIONS POUR « VOTER » EN LIGNE 

Dans la case « Je signe parce que », veuillez svp mettre votre adresse complète, c’est important pour notre action future  auprès des autorités. MERCI. Vous pouvez toutefois choisir de ne pas renseigner  cette information   .  

ANWEISUNGEN FÜR DIE ONLINE-ABSTIMMUNG  Im Feld " Je signe parce que " geben Sie bitte Ihre vollständige Adresse an, das ist wichtig für unser zukünftiges Vorgehen bei den Behörden. DANKE. Sie können sich jedoch auch dafür entscheiden, diese Information nicht auszufüllen

RÉSUMÉ

Nous demandons aux autorités compétentes de s’opposer à tous les projets éoliens menaçant la région de MALMEDY. Ces projets sont inutiles, et ne font pas baisser les émissions de CO2, que du contraire, vu que lorsque ces éoliennes ne produisent pas, soit 82% du temps en moyenne, il faut recourir à une autre source d’énergie telle que le gaz.  

Nous refusons la dégradation de notre environnement, de notre santé, de notre bien-être, de nos paysages, de la faune et de la flore faisant la réputation de notre région, ainsi que la dévalorisation de notre patrimoine immobilier.

Les projets que nous combattons sont, entre autres :

•  Le projet de BERNISTER porté par ENO ENERGY (D) et COURANT D’AIR ( 5 éoliennes) , qui vient d’essuyer un refus de la région wallonne;

•  Le projet ASPIRAVI au sud de Pont ( 4 éoliennes) ;

•  Le projet BAYWA RE au sud de Pont ( 5 éoliennes) ;

•  Le nouveau projet ASPIRAVI dans la magnifique forêt du  WOLFSBUSCH , à l’Est de Ligneuville ( 5 éoliennes jusqu’à 250 mètres de haut) , pour lequel la RIP ( réunion d’information préalable) a eu lieu le 5 juin 2023, et une demande de permis a été introduite pour le mât de mesure - nous nous opposons aussi au placement de ce mât de mesure  ;

•  Le projet de CRONCHAMPS, porté par GREEN TECH WIND (actuellement en recours au conseil d’état) ;

•  Le projet de PETIT-THIER, porté par RENNER ENERGIES, LUMINUS et COURANT D’AIR

 

Les raisons justifiant notre refus suivent en bas de page.  

 

DEUTSCHE VERSION

 ZUSAMMENFASSUNG

Wir fordern die zuständigen Behörden auf, sich den Windkraftprojekten, die die Region MALMEDY bedrohen, zu widersetzen. Diese Projekte sind unnötig und senken die CO2-Emissionen nicht, ganz im Gegenteil, denn wenn diese Windkraftanlagen nicht produzieren, d.h. durchschnittlich 82% der Zeit, muss auf eine andere Energiequelle wie z.B. Gas zurückgegriffen werden. 

Wir lehnen die Verschlechterung unserer Umwelt, unserer Gesundheit, unseres Wohlbefindens, unserer Landschaften, der Flora und Fauna, die den Ruf unserer Region ausmachen, sowie die Entwertung unseres Immobilienvermögens ab.

Die Projekte, die wir ablehnen, sind unter anderem :

- Das von ENO ENERGY (D) und COURANT D'AIR ( 5 Windkraftanlagen) getragene Projekt BERNISTER , das gerade von der wallonischen Region abgelehnt wurde.

- Das Projekt ASPIRAVI südlich von Pont (4 Windkraftanlagen) ;

- Das Projekt BAYWA RE südlich von Pont ( 5 Windturbinen) ;

- Das neue ASPIRAVI-Projekt im wunderschönen Wald von WOLFSBUSCH , östlich von Ligneuville (5 Windräder mit einer Höhe von bis zu 250 Metern) , für das am 5. Juni 2023 die RIP ( réunion d'information préalable) stattgefunden hat,  und für den ein Antrag auf Genehmigung für den Messmast gestellt wurde -lehnen wir auch die Aufstellung dieses Messmastes ab;

- Das Projekt CRONCHAMPS, das von GREEN TECH WIND getragen wird ( derzeit in Berufung beim Staatsrat) ;

- Das Projekt in PETIT-THIER, das von RENNER ENERGIES, LUMINUS und COURANT D'AIR getragen wird.  

Die Gründe für unsere Ablehnung folgen unten auf der Seite.  

 

Pour le comité de défense de Malmedy et environs,

Für das Verteidigungskomitee von Malmedy und Umgebung,  

 

MALMEDY- VILLE

Yves BARTHELEMY, Aurélien ARIMONT, Yvonne DENIS

BERNISTER

Monique METZMACHER ,Calista GEORGES,Chantal MAUS

BEVERCÉ

Eric GABRIEL :

PONT

Aurélia LODOMEZ ,Robert MATHONET , Anne LHOEST:,Françoise GABRIEL   

LIGNEUVILLE

Alain COLLIENNE, Pierre FABECK,Jonathan SITKO,Gaby RENTMEISTER, Patrick SIMON, ,Sabrina LEMAIRE , Xavier TILKIN , Sonia BRUCK 

 

RECHT

Mario PIRETZ 

AMEL- MONTENAU-IVELDINGEN

Roger HEINRICHS  - «  Le TERMINUS » , Pascal MARCHAL et Patricia DE VISSCHER 

THIRIMONT

Thierry CREVECOEUR 

LIERNEUX

Michelle HERTOGEN

PETIT-THIER

Joseph BRUYERE,Marylène PAIROUX

XHOFFRAIX

Frank LODOMEZ

 

NOS RAISONS

Nos belles vallées de la région de Malmedy  sont menacées de toutes parts par une frénésie de nouveaux projets éoliens, qui mettent en péril notre santé (infrasons, burn-out…), notre bien-être, la valeur de nos propriétés (entre 15 et 30% en fonction de la proximité et des nuisances), nos magnifiques paysages, la faune et la flore ..  

Rien que sur la commune de MALMEDY, 4 projets sont recensés à ce jour  : le projet de BERNISTER ( 5 éoliennes), qui heureusement vient d'essuyer un refus de la région wallonne,  le projet ASPIRAVI au sud de Pont ( 4 éoliennes) ,le projet BAYWA RE au sud de Pont ( 5 éoliennes) , le nouveau projet ASPIRAVI dans la magnifique forêt du  WOLFSBUSCH , à l’Est de Ligneuville ( 5 éoliennes jusqu’à 250 mètres de haut) , pour lequel la RIP ( réunion d’information préalable) a eu lieu le 5 juin 2023 .

A cela s’ajoutent les projets de CRONCHAMPS et de PETIT-THIER.

La seule raison d’être de ces projets, qui motive les promoteurs et les propriétaires des sites, est de faire beaucoup d’argent avec les cotisations vertes prélevées sur nos factures d’électricité.  

Il faut savoir qu’aujourd’hui, ces nouveaux projets éoliens terrestres n’ont aucune utilité.

Contrairement aux affirmations véhiculées par le lobby éolien, soutenu en cela par certains partis politiques qui y voient un objectif idéologique, les nouvelles éoliennes terrestres n’ont aucun effet sur l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique électrique. En effet la productivité des éoliennes terrestres est de 18 % ( alors que celle des éoliennes offshore en mer du Nord est de 34%) et la part des renouvelables dans notre mix énergétique est déjà de 27 %.  Il est donc mathématiquement impossible d’augmenter le chiffre du mix énergétique de 27 % sur notre consommation  en rajoutant de la puissance installée dont la productivité n’est que de 18%.  

Également, il est mensonger, comme l’annoncent les promoteurs éoliens, d’affirmer  qu’un parc éolien « alimentera  8.500  ménages en électricité »  (exemple, les affirmations de COURANT D'AIR pour le projet de BERNISTER) ou « qu’il contribuera à l’autonomie énergétique de votre région » : en réalité le parc éolien assurera 18 % des besoins d’une quantité de ménages, le solde  de 82% devant nécessairement venir du gaz ou des importations depuis l'étranger, puisque le gouvernement actuel a décidé de se passer du nucléaire.

 

Ces nouveaux parcs éoliens n’assurent donc en rien l’autonomie énergétique de la région.

Il est mensonger de faire croire aux citoyens que les éoliennes vont remplacer le nucléaire.

De plus, les réseaux sont connectés avec nos voisins européens, les électrons ne se limitent pas à « une région ».

En réalité, du fait de la sortie du nucléaire, ces nouveaux projets éoliens terrestres  font augmenter notre dépendance par rapport au gaz et aux importations . Ils ne participent donc en rien à la réduction des émissions de CO2, ce qui est en théorie le but recherché.  

WASA-GREEN a publié une étude scientifique au sujet de l’inutilité de ces nouveaux projets éoliens terrestres, basée sur des chiffres officiels, consultable sur le site de WASA-GREEN :

https://www.wasa.green/wp-content/uploads/2023/06/pourquoi-les-nouveaux-projets-eoliens-terrestres-sont-parfaitement-inutiles-06-2023.pdf

 

D’autre part, il y a aujourd’hui en Belgique et en Wallonie une surcapacité éolienne par rapport à nos besoins.   Un récent article paru dans le journal LE SOIR démontre cette surcapacité éolienne.  

https://www.wasa.green/wp-content/uploads/2023/06/LE-SOIR-30-mai-2023-trop-deolien-installe-en-Belgique.pdf

  Par temps ensoleillé et venteux on est obligé aujourd’hui de déconnecter des champs éoliens et de vendre à des prix négatifs l’électricité excédentaire qu’on ne peut pas vendre en Belgique car on n’en a pas besoin et on se sait pas quoi en faire .

Sachez encore qu’on nous annonce encore 3,2 GW d’éoliennes supplémentaires offshore ( en mer) à l’horizon 2030 .Nul ne sait ce qu’on fera avec cette électricité excédentaire. 

Ce qui est certain, c’est qu’elle  devra être exportée vers les pays voisins aux frais du citoyen, car cela nécessitera de gros investissements chez ELIA, qui a déjà annoncé une augmentation de ses tarifs suite à l’obligation d’exporter cette énergie excédentaire ( par temps venteux) .

En résumé les nouveaux projets éoliens terrestres ne participent en rien aux 3 motifs écologiques louables censés justifier leur installation :

·         Ils affaiblissent notre autonomie énergétique, car ils nécessitent des centrales à gaz pour couvrir les 82% du temps ou les éoliennes fonctionnent pas ;

·         Ils génèrent une augmentation des émissions de CO2, comme on l’a d’ailleurs constaté en Allemagne (puisque 82% du temps il faut une autre source qui ne peut pas être du nucléaire (qui émet très peu de CO2);

·         Ils ne permettent pas d’augmenter la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique, vu leur productivité de 18% inférieure au mix actuel de 27% des énergies renouvelables.  

CES NOUVEAUX PROJETS ÉOLIENS TERRESTRES N’ONT DONC AUCUNE UTILITÉ.  

Et que nous demande-t-on de sacrifier pour réaliser ces projets insensés et totalement inutiles, si ce n’est de procurer de plantureux bénéfices au lobby éolien et de satisfaire les fantasmes d'un parti politique  ?  

1.      La perte de notre bien-être et de notre santé

Notre environnement naturel est notre patrimoine commun le plus précieux et nous devons le protéger pour nous et nos enfants.

Il est incontestable que la vue d’une belle vallée est notre meilleur atout touristique sans négliger son effet apaisant qui permet de réduire le stress.

Ce n'est pas pour rien que notre région accueille tant de touristes en quête de calme et de beauté paysagère.

La destruction du panorama de nos vallées par ces projets éoliens affecterait négativement le bien-être et  la santé des personnes  sensibles à la beauté des  paysages  et leur  caractère apaisant.

Une belle nuit étoilée deviendrait une nuit pleine de feux clignotants, comme dans un aéroport.

Certaines habitations sont à moins de 1 km des éoliennes en projet. Le bruit sourd généré par la rotation des pales qui montent jusqu’à 250 mètres de haut sera entendu bien au-delà de 2 km. Il est incontestable que le bruit est une des principales causes de stress et des complications qui en découlent pour la santé. En fonction de l’orientation des vents, ce sera fini de dormir les fenêtres ouvertes en été. L’effet de résonnance dans les vallées ne ferait qu’amplifier cette nouvelle nuisance sonore.

INFRASONS: Mais le bruit audible et mesurable en dB(A) n’est pas le plus gros problème : ce sont surtout les infrasons qui affecteraient notre santé : les infra-sons sont des sons très graves, à très basses fréquences (entre 1 et 20 Hz)  , inaudibles à l’oreille humaine, mais ressentis inconsciemment dans notre corps et notre cerveau, qui se propagent très loin  (plus de 10 km) et peuvent causer  des troubles de santé tels que : problèmes cardiaques ,fatigue, stress, irritation, maux de tête, dépression, vertiges, nausées. Les éoliennes, et surtout les méga-éoliennes de dernière génération, de près de 250 m de hauteur génèrent beaucoup d’infra-sons. Une 1ère décision de justice française vient de condamner des exploitants à indemniser une famille proche de l’implantation des éoliennes.

De nombreux articles scientifiques attestent de la nocivité de l’exposition aux infrasons.

Voir à ce sujet la lettre ouverte envoyée aux ministres de la santé par l’association VENTS DE RAISON :

https://www.wasa.green/wp-content/uploads/2023/06/lettre-ouvertes-du-21-04-2021-aux-ministres-de-la-sante.pdf

 Aucune norme n’est actuellement imposée en Wallonie en matière d’émissions d’infrasons par les éoliennes.

Le principe de précaution l’exige pourtant au vu des résultats inquiétants de récentes études. L’effet stroboscopique de l’ombre portée sera ressenti  ½ h par jour et maximum 30  heures par an par de nombreux riverains.  

Pour information, dans plusieurs pays et la plupart des Länder allemands, la distance minimum d’une éolienne par rapport à la plus proche habitation est fixée à 10 x la hauteur maximum, soit dans le cas présent : 10 x 200 m = 2 km, voire 10 x 250 m = 2,5 km.

En Wallonie, les décrets sont plus laxistes et exigent seulement 4 x la hauteur max, soit minimum 800 m, sous la pression du lobby éolien.  

En Allemagne, tous ces projets de la région de MALMEDY seraient donc INTERDITS…vu qu’il y a moins de 2 km par rapport aux habitations.   IL EST INACCEPTABLE DE METTRE AINSI EN DANGER LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE DES CITOYENS.

2.       La dévalorisation de notre patrimoine immobilier

Il est incontestable que les éoliennes dévalorisent l’immobilier situé à proximité.

Qui voudrait acheter une propriété située tout près d’une éolienne ou avec vue sur un champ éolien ?

Poser la question, c’est y répondre. Interrogez un agent immobilier ou votre notaire, ils vous le confirmeront tous.

Le nier relève de la mauvaise foi caractérisée.

Les professionnels de l’immobilier considèrent en moyenne que la dévalorisation des propriétés affectées est de l’ordre de 20 % voire plus si vous êtes dans l’orientation des vents dominants.

Peut-on accepter de voir son patrimoine déprécié pour permettre à des promoteurs de faire beaucoup d’argent ?

 3.      Le saccage de nos magnifiques paysages 

Vu que les sites facilement exploitables sont déjà tous pourvus d’éoliennes, les promoteurs sont forcés de se rabattre sur nos belles vallées ardennaises, où l’implantation des éoliennes est bien entendu située  sur les sommets c’est-à-dire visibles de très loin, et de plus sont souvent implantées en forêt.

Nos magnifiques paysages seraient irrémédiablement détruits, de jour comme de nuit : la nuit on aperçoit à plusieurs kilomètres les feux clignotant des éoliennes, à croire qu’on se trouve dans un aéroport et pas dans les Ardennes.

De plus les méga-éoliennes de 200 à 250 M de haut seraient visibles à des dizaines de km à la ronde, étant donné qu’elles doivent être installées sur des hauteurs pour bénéficier au maximum des vents.

Peut-on accepter que ces magnifiques paysages soient irrémédiablement saccagés ?

Aune éolienne ne peut être implantée sur le site des Fagnes : notre nature a-t-elle moins de valeur alors que ces projets causent un préjudice à tous les habitants ?  

  4.      Les atteintes à la faune et à la flore 

Les atteintes à la faune et à la flore seraient nombreuses, en particulier pour les éoliennes implantées en forêt (projet ASPIRAVI dans le WOLFSBUSCH).

La région de MALMEDY est connue pour le passage saisonnier des grues, qui seraient complètement désorientées par ces nouveaux monstres d’acier voire mise en danger si les vents sont puissants lors des migrations.

Le gibier serait affecté, de même que l’élevage bovin et ovin, sans négliger des oiseaux emblématiques tels le milan royal, la cigogne noire, la grande aigrette ou le balbuzard-pêcheur.

De nombreuses études ont démontré les effets néfastes des éoliennes sur la santé et la productivité des cheptels bovins et ovins.

L’écosystème de notre région est riche et rare.

La forêt du WOLFSBUSCH  dans laquelle il est projeté de placer les éoliennes  ASPIRAVI est très riche en plantes médicinales et de zones humides qui sont descaptages pour nos sources situées en en contre-bas. Il serait impossible de la préserver en l’état lors de travaux d’implantation.  

   5.      Impact négatif sur le tourisme 

L’appauvrissement du paysage nuit au tourisme, activité économique capitale de notre région.

La région de MALMEDY abrite de nombreux hôtel, gites et restaurants. C’est un pan de l’économie basé  sur  le caractère unique  de notre  région, avec de nombreuses et  belles vallées, de nombreuses randonnées fléchées.

Ce tourisme « nature et patrimoine » est un atout important et  fait vivre de nombreux habitants qui peuvent légitimement craindre une perte de revenus en cas de réalisation de ces projets.

 

6.      L’ambiguïté des "coopératives citoyennes » : un mirage aux alouettes

Les promoteurs tentent d’apaiser les opposants en leur faisant miroiter qu’ils vont récolter de plantureux bénéfices en souscrivant des parts de coopérateurs. Ce n’est pas exact: la plupart des bénéfices auront été ponctionnés en amont de la structure mise en place pour la coopérative. Il existe pour ce faire de nombreux moyens, comme par exemple les « management fees ».

Les bénéfices annoncés ne sont nullement garantis.

De plus, ces coopératives « citoyennes » ont des frais de personnel à payer – l’argent des coopérateurs passera d’abord à payer ces frais de personnel.

Les rendements financiers obtenus par les coopérateurs seraient dérisoires par rapport aux profits réellement engrangés par les promoteurs.

 

7.      Les coûts de démantèlement

On retiendra aussi que le coût de démantèlement des éoliennes en fin de vie est actuellement estimé à ~400.000 € par éolienne.

Ces montants, pourtant indispensables, ne sont jamais cautionnés à 100% par les promoteurs, de sorte que les citoyens et les générations futures (les villes et communes, la région) deviennent en fait débiteurs  d’une charge future de démantèlement qui n’a pas été totalement provisionnée et dont nul ne peut garantir la bonne exécution future.

Seule une petite proportion de ces coûts sont provisionnés.

C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle les promoteurs n’achètent pas les parcelles sur lesquelles sont implantées les éoliennes mais les louent.

La preuve en est que les loyers payés aux propriétaires des parcelles sur une période de 10 ans sont largement supérieurs à la valeur desdites parcelles …

Il est extrêmement facile de mettre une entité juridique en faillite à la fin de la période de récolte des revenus des certificats verts.

In fine, le risque incombera à la collectivité, soit les citoyens, qui devront  passer à la caisse, le cas échéant.  

Sur le projet de BERNISTER

Une campagne médiatique sans précédents a été lancé au cours des derniers mois par la société COURANT D’AIR, partenaire du promoteur allemand ENO ENERGY, qui vient de s’ouvrir à des capitaux chinois. Malgré cette campagne particulièrement agressive et mensongère, une majorité de citoyens ont manifesté leur opposition à ce projet : 554 personnes contre, 51 personnes pour .

Ceci démontre que les citoyens restent clairvoyants. 

Le nombre de contre-vérités proférées dans cette campagne de presse est impressionnant :

·         « Le projet alimenterait 8.500 ménages » (FAUX : l’éolien terrestre ne permet d’alimenter les ménages que 18% du temps) ;

·         « Le projet assurerait l’autonomie énergétique de notre région »  Doublement FAUX :

               o   une région n’est pas une entité autonome, le réseau électrique connecte le Benelux, la France  et L’Allemagne ;

               o   aucune autonomie ne serait assurée puisque seulement 18 % des besoins pourraient être couverts ;

·         « le patrimoine immobilier proche des éoliennes ne serait pas affecté » FAUX : qui voudrait acheter une propriété située à 1.000 M d’une éolienne ?

·         « Aucun effet négatif des éoliennes sur la santé » : FAUX : Pourquoi alors impose-t-on une distance minimum par rapport aux habitations ?

Voir :  https://www.wasa.green/wp-content/uploads/2023/06/lettre-ouvertes-du-21-04-2021-aux-ministres-de-la-sante.pdf

·         « ces éoliennes permettront d’éviter l’émission de 11.202 t. éq CO2 par an » FAUX : du fait de leur intermittence imprévisible , la non-productivité  de ces éoliennes ( soit 82% du temps) ne pourra être compensé que par des centrales à gaz ou des importations , d’où en réalité une augmentation des émissions de CO2.

Le dernier rapport du think-tank EMBER confirme cela en montrant que, en continuant  la politique actuelle , la Belgique sera en 2030 dans le TOP 5 des pays européens émettant le plus de CO2 par kWh électrique produit (on y retrouve aussi l’Allemagne avec ces centrales à charbon et à gaz)  :

https://ember-climate.org/insights/research/necp7/

·         « le projet de Malmedy vient s’intégrer à la structure du paysage local … »

Laissons les citoyens donner leur avis sur le saccage visuel occasionné par un tel projet. Plus de belles nuits étoilées, mais des feux clignotants à la place. Heureusement, la région wallonne ,se basant  entre autres sur l’opposition manifestée par les citoyens de Malmedy,  a refusé ce projet. De nombreux autres motifs étayent le refus de la Région Wallonne.

Ceci démontre que l’opposition citoyenne a toute son utilité.

Nous ne sommes pas opposés aux projets de réduction des émissions de CO2 et de développement des énergies renouvelables, que du contraire.

Mais il faut que tout projet présente plus d’avantages sociétaux que de nuisances, ce qui n’est manifestement plus le cas pour les nouveaux projets éoliens terrestres en Wallonie et dans la région de Malmedy.

Nous ne pouvons pas accepter cette situation.

Habitants de MALMEDY et des environs, il est urgent de réagir.

Prenons notre destin en main et ne le délaissons pas aux mains du lobby éolien qui n’a pour seul but que de faire de l’argent.

Préservons notre belle région, notre santé, notre patrimoine et notre bien-être .

Nous demandons l’arrêt ou un moratoire de tous les projets éoliens en cours pour la région de MALMEDY.  

Le comité de défense de la région de Malmedy et environ    

Signer cette pétition

En signant, j'autorise WASA GREEN à transmettre les informations que je fournis sur ce formulaire aux personnes ayant un pouvoir de décision sur cette question.

Nous ne publierons pas votre adresse e-mail en ligne.

Nous ne publierons pas votre adresse e-mail en ligne.

Nous ne publierons pas votre numéro de téléphone en ligne.







Publicité payante

Nous ferons la promotion de cette pétition auprès de 3000 personnes.

Apprendre encore plus...