PÉTITION BERGER BLANC


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/ #771 Comment agir

2011-04-24 06:18

Voici des conseils d'action tirés du site de la SPCA:
Il faut agir et c'est le moment!
QUE PUIS-JE FAIRE POUR CHANGER LES CHOSES?

N’OUBLIEZ PAS QUE VOUS AVEZ LE POUVOIR DE FAIRE CHANGER LES CHOSES. Ce sont vos taxes et vos impôts qui paient pour le service de contrôle animalier dans votre secteur. C’EST LE MOMENT D’AGIR.

Voici ce que vous pouvez faire :

1 : Consultez la liste des conseillers municipaux sur le site de HSI Canada pour vérifier si votre municipalité ou arrondissement travaille avec une fourrière à but lucratif et comment contacter vos conseillers municipaux.
2. Écrivez à vos conseillers municipaux et signez la pétition qui demande des changements www.hsicanada.ca/bergerblanc.
3. Assistez à la prochaine réunion de votre conseil municipal et présentez les éléments contenus dans le document « Sujets de discussion des citoyens » (voir plus bas).
4. Si vous demeurez à l’extérieur de Montréal, écrivez au maire Tremblay et au ministre de l’agriculture Pierre Corbeil, et dites-leur que vous êtes choqués par ce que vous avez vu et que vous voulez des changements. maire@ville.montreal.qc.ca, ministre.mapaq@mapaq.gouv.qc.ca



Services animaliers à Montréal – Sujets de discussion des citoyens
Phyllis Wright, une des fondatrices du mouvement pour le bien-être des animaux affirme: “Les changements opérés dans les communautés concernant le bien-être des animaux ont d’abord commencés avec deux femmes que rien ne peut arrêter".

Ce document a pour but d’expliquer aux citoyens comment exprimer, aux élus municipaux, leurs inquiétudes concernant le contrôle animalier, et ce, de façon logique, efficace et convaincante.
CONSEILS EN GÉNÉRAL:

(1) Présentez-vous tôt et enregistrez-vous aux assemblées municipales: généralement si vous désirez prendre la parole ou poser des questions durant les assemblées municipales, il faut vous présenter environ 45 minutes avant le début de l’assemblée, pour vous enregistrer et mettre votre nom sur la liste des citoyens qui désirent prendre part à la discussion. Dans certaines municipalités, vous devez vous enregistrer à l’avance pour avoir une chance de vous exprimer.
(2) Demeurez poli(e): N’utilisez pas un langage qui pourrait insulter ou offenser, dites plutôt que vous vous sentez concerné(e) ou inquièt(e) de cette situation et essayez de penser à des moyens pratiques, pour eux, de remédier à la situation.
(3) Demeurez clair(e) et concis (e): Que vous écriviez ou preniez la parole, utilisez un langage facile à comprendre et ayez un point de vue clair et facile à suivre.
(4) Utilisez des arguments logiques pour monter votre dossier: Même s’il s’agit d’un sujet émotionnel, baser vos arguments sur des faits logiques demeure le meilleur moyen de convaincre les élus municipaux.
(5) Faites-en une affaire personnelle: Dites que ce problème est important pour vous et qu’il devrait l’être pour le reste de la communauté.
(6) Rappelez-vous que les élus municipaux travaillent tous pour vous: Vos élus municipaux veulent votre vote et c’est leur travail de répondre aux inquiétudes de leurs concitoyens. Vous payez des taxes et vous avez le pouvoir de faire des changements dans votre communauté. Les services offerts par votre Municipalité sont payés à même vos taxes.
(7) Montrez que vous êtes plusieurs à vous inquiéter de la situation: présentez des pétitions, des lettres écrites par les membres de votre communauté, les plaintes basées sur des faits spécifiques ou des histoires écrites sont aussi efficaces.
(8) Présentez-vous et discutez de ce problème à votre assemblée municipale ou à votre municipalité et faites un suivi par écrit et par téléphone.

POINTS À MENTIONNER:

(1) IL Y A UN PROBLÈME DE CONTRÔLE ANIMALIER DANS NOTRE COMMUNAUTÉ :

1. Fourrières à but lucratif profitent de la surpopulation et n’existent qu’au Québec
- Les fourrières à but lucratif tirent profit de la surpopulation continuelle d’animaux puisqu’elle alimente leur modèle d’entreprise (i.e. le flot constant d’animaux qui entrent dans leur établissement leur assure une source continue de revenus).

- Le modèle du contrôle animalier « à but lucratif » s’est avéré un échec partout en Amérique du Nord (Canada, États Unis) et a été abandonné; il n’existe qu’au Québec.

2. Surpopulation : Montréal fait face à une surpopulation alarmante
i. La ville de Montréal présente une surpopulation alarmante d’animaux de compagnie (les chats en particulier) et nous devons y remédier! Au moins 50 000 animaux sont mis en fourrière chaque année, et ce seulement dans la région de Montréal.

ii. Ce nombre est scandaleux si on le compare à celui d’autres villes du Canada et des États Unis. À titre d’exemple, à Boston au Massachusetts, qui a une population 33 % plus importante que celle de Montréal, les refuges de la ville reçoivent la moitié moins d’animaux chaque année. Notre ratio est épouvantable.

iii. Comme strict minimum, nous devons au moins exiger que les établissements chargés de mettre fin à la vie des animaux en surplus ne contribuent pas à cette surpopulation.

3. Le modèle de contrôle animalier axé sur la « capture et l’élimination »
- Nous devons passer d’un modèle de « contrôle animalier dépassé » à un modèle de services animaliers centrés sur la responsabilisation des propriétaires d’animaux et sur des mesures incitatives à le devenir.

- Le reste de l’Amérique du Nord a en grande partie abandonné la vieille mentalité du contrôle animalier axé sur la « capture et l’élimination » parce qu’il ne fonctionne pas!

La surpopulation et les propriétaires irresponsables sont au cœur de la plupart des problèmes reliés au contrôle animalier et ce sont ces deux problématiques qu’il faut prendre de front et traiter en profondeur.
(1) LES SOLUTIONS REPOSENT SUR UN PLAN EN QUATRE ÉTAPES INCLUANT DES INITIATIVES PAR DES CONTRATS/RÈGLEMENTS/STÉRILISATIONS ET PAR L’ÉDUCATION

1. Contrats et services de contrôle animalier: Les services de contrôle animalier doivent avoir des normes minimales. Quand les services de contrôle animalier sont effectués par une tierce personne, ces normes doivent être incluses dans le contrat et ces contrats ne devraient jamais être attribués à des organismes à but lucratif.

2. Législation/règlement hors-court: Des permis et des amendes qui se concentrent sur la responsabilité du propriétaire, la nuisance, le bien-être de l’animal, la stérilisation, les permis d’élevage etc.

3. Stérilisation:
Au strict minimum, exiger la stérilisation de tous les animaux qui sortent des refuges et fourrières, prix des licences différentielles selon que l’animal est stérilisé ou non, programmes de stérilisation subventionnées par les villes pour les personnes à faible revenus (Calgary/Regina/Toronto/Vancouver), réglementation incitant ou imposant la stérilisation.

Les études montrent que les programmes de stérilisation subventionnés par les villes ou les États permettent de réduire le nombre d’animaux mis en fourrière, de réduire les taux d’euthanasie et résultent en une gestion plus économique et éthique de l’argent des contribuables à long terme.

4. Éducation : Éduquer la population sur la responsabilité d’avoir un animal, sur la surpopulation exponentielle et sur les avantages de la stérilisation (i.e. bulletins d’information par les villes, campagnes médiatiques, etc).


(2) LA MUNICIPAITÉ DE VERDUN EST UN TRÈS BEL EXEMPLE D’UNE MUNICIPALITÉ QUI A REPENSÉ LA FAÇON DONT ELLE GÈRE LES SERVICES ANIMALIERS
1. Verdun est devenue proactive et progressive dans la façon dont elle gère les services animaliers.
• Elle est la seule municipalité à Montréal qui prenne vraiment les mesures nécessaires pour réduire la surpopulation, encourage l’adoption responsable d’un animal et travaille de façon proactive avec ses citoyens pour améliorer la communauté pour les gens comme pour les animaux. Verdun a révisé son contrat de service animalier et travaille maintenant en partenariat avec la SPCA.
• Verdun est en plein processus afin d’implanter un règlement qui exige que chaque citoyen agisse de manière responsable avec leur animal, incluant: la stérilisation obligatoire pour tout animal vendu, adopté ou donné, un nombre limité d’animaux non-stérilisés par foyer, des licences différentielles pour les animaux non-stérilisés, l’interdiction aux propriétaires de chats non-stérilisés de les laisser sortir dehors et une charte indiquant les bons comportements à observer en tant que propriétaires d’animaux responsables .
• Verdun prend des initiatives au niveau de la stérilisation afin de contrer la surpopulation incluant un programme, fondé par la ville, qui s’occupe de la saisie/stérilisation/libération/maintenance des chats errants.
• Verdun participe à l’éducation des citoyens en organisant des sessions publiques d’éducation, distributions au porte-à-porte de pamphlets incluant les informations à propos de projets de réglementation et de la responsabilité des propriétaires d’animaux.


(3) VOUS VOULEZ VOIR DANS CHANGEMENTS DANS VOTRE COMMUNAUTÉ

1. Demandez que votre municipalité crée un comité afin d’étudier le problème ;
2. Informez-vous sur les sujets suivants :
• le budget alloué pour le contrôle animalier ;
• quels services la ville reçoit pour le financement qu’il fournit aux contractuels pour le contrôle animalier;
• comment la ville compte gérer les problèmes rapportés par la communauté.