Soutien à Jean-Paul Ney, victime de menaces et diffamation

#6: L'eau rance Bac d'eau - Re: FanFic 

 Jean-Paul m'avait donné rendez-vous à Vaucresson parce qu'à Paris c'était "trop dangereux pour nous bébé". Pendant tout le trajet en RER je sentais l'excitation monter en moi, un mélange d'anxiété et de désir. Je regardais défiler les villes comme des flashs de couleur dans les fenêtres et je pensais à cette phrase d'Enjoy Marie "kaléidoscopes d’instants polaroïds de ma vie au collège, puis au lycée” qui exprime tellement bien mon ressenti devant ce paysage.

Cela faisait déjà 4 mois que Jean-Paul et moi discutions sur internet après un clash sur Twitter. Malgré nos différences d'opinion je ne pouvais pas cacher que chacune de ses apparences sur BFMTV me donnait des envies d'envagination. Il n'était pourtant pas mon type physiquement parlant, je venais de rompre avec Zayn considérant son abandon de One Direction comme une trahison personnelle. Comment faire confiance à un homme qui trahit ses propres meilleurs amis même si ses envaginations étaient exceptionnelles ? La vie est aussi faite de principes. Jean-Paul m'est apparu solide, physiquement et mentalement, rassurant. Ce n'est pas lui qui m'abandonnerait derrière lui après une attaque nucléaire et il me donnerait bien sûr ses réserves de barres muesli de chez Decathlon. C'était physique.

C'est par messages privés que notre relation a commencé. J'avais tweeté un truc pas sympa et il m'a répondu sèchement, très vite c'est monté dans les tours alors j'ai demandé à lui parler en privé. On s'est ajoutés. Là j'ai vu un Jean-Paul complètement différent je lui ai confirmé être française au moins jusqu'à mon grand-père de Limoges. Je n'osais pas lui parler d'envagination mais ça me démangeait, ça me tapait dans la tête, j'en devenais sourde. On a basculé sur son email privé pour éviter d'être repérés. Il m'a fait ouvrir une boîte mail spéciale pour nos échanges dont il gardait le mot de passe pour vérifier régulièrement si quelqu'un d'autre que moi lisait nos échanges. Il m'a raconté sa vie alphabétiquement : Abidjan,  Abou Dhabi , Alger...beaucoup de tristesse, tellement de souffrances surtout à Perpignan. Il m'a alors demandé de l'appeler JIPE, l'envagination n'était plus très loin.