PETITION EN FAVEUR DES POLICIERS MUNICIPAUX

MARX

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2012-02-13 21:26

Je ne connais pas d'ouvriers ou d'employés qui puissent prendre le temps d'aller à plusieurs (2 et même 3) en voiture pour acheter des croissants puis aller les consommer dans un troquet ou encore planquer la voiture dans un lieu non passager pour papoter ou draguer la petite fliquette.
J'ai toujours été contre les police municipales. Une Police est nationale, un point c'est tout et relève d'un ministre ou d'un préfet, pas d'un maire. Je connais une police municipale -parmi d'autres - qui connaît tellement bien sa petite commune (6000 hab.) qu'elle est allée à l'école avec certain-e-s d'entre eux-elles et avec certain-e-s élu-e-s. Et que croyez-vous qu'il se passe ? Et bien cette police là agit à la tête du client et est parfois soutenue par ses élu-e-s. C'est inadmissilbe. Tout comme on délocalise certains procès pour qu'il n'y ait pas de pressions locales sur les juges et les jurés, une police ne peut pas, ne doit pas avoir d'accointances locales.
Il serait à mon sens plus intelligent de pétitionner pour être inclu-e-s dans la police nationale et avec les mêmes exigences de recrutement et les mêmes formations. Ainsi les problèmes que vous évoquez dans votre pétition seraient résolus puisque vous auriez tous le même statut, les mêmes salaires, le même armement philippe.soulier@mae.u-paris10.frous faites un travail difficile certes, avec des risques, comme les militaires. Mais vous est-il arrivé de penser aux ouvriers qui meurent à la mine, d'un accident technique ou technologique ou chimique, aux maçons qui tombent de leurs échaffaudages et même à France-Télécom on meurt par suicide (comme beaucoup trop de policiers d'ailleurs ce dont personne ne parle). Des risques tous les ouvriers en prennent et pourtant ils n'ont pas de prime de risque et sont souvent moins bien payés que vous. Surtout quand ils sont étrangers, surexploités, sous payés, virés à la moindre revendication. C'est par l'union qu'on peut gagner et pas dans deux polices différentes.