Pour que la mort "au champ d'honneur" d'un soldat français ne soi

Jacques MIRLIER
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/ #44 Education nationale qu'as tu fait de ton talent

2010-12-24 18:27

Si le civisme, la morale, la Patrie étaient enseignés à l'école depuis la fin du dernier conflit mondial et encore plus depuis mai 1968... ça se saurait.
Dans nos hommes politiques de plus de soixante ans, combien ont fait leur service militaire? Combien ont participé à la guerre d'Algérie? Ceux qui l'ont fait ont été planqués à 80%.
Et puis, ça n'intéresse plus personne disent-ils, c'est évident. Méthode Coué relayée par les journalistes en particulier ceux de la télévision d'état, seul les gens de leur milieu sont intéressants.
Je plains certes les deux journalistes retenus depuis un an en Afghanistan, mais s'ils avaient écouté les consignes des militaires, s'ils n'étaient pas partis la fleur au zoom de leur caméra, il n'aurait pas été necessaire de déclencher des opérations où on a engagé la vie de nos soldats pour aller les rechercher.
Pour les dix premiers morts, dix d'un coup, ça oui! ça c'est médiatique, le Président lui-même était là et toutes les caméras, mais depuis quand on ramène un corps ou deux, ça se passe dans les garnisons en catimini, sans caméra. Il arrive encore au Président de se déplacer ou bien on envoie un ministre ou un secrétaire d'état, mais on ne va pas en faire à chaque fois la une d'un Journal Télévisé.
Quand un détachement de cinq cents hommes fait une prise d'armes à Fréjus pour dissoudre le groupement tactique rentrant de six mois en Afghanistan, seuls sont présents les familles et les Anciens Combattants. Quand ces hommes jeunes, avec de l'allure et du cran défilent ensuite dans la ville, le monsieur qui se découvre devant le drapeau ou les quelques femmes qui applaudissent apparaissent comme des dinosaures au yeux du populo qui vaque à ses petites occupations.
Remettez les maîtres à l'école, obligez les à apprendre l'histoire de leur pays pour l'enseigner aux enfants, contrôlez la façon dont ils en parlent, fichez les dehors s'ils ne sont pas bons.
Mais ciel, c'est un acte d'autorité quasi impensable. Que diraient les syndicats? Vous n'aurez pas des milliers de signatures, je n'y crois pas et elles iront s'entasser dans un vieux tiroir du pouvoir, Il a autre chose à faire... le pouvoir! oui vous savez bien la prochaine élection... on en a une quasi tous les ans et ceux qui tiennent la place n'ont pas envie de la lâcher.
Alors un mort de plus, un mort de moins... après tout ce sont des soldats ils ont signés. Ce sont des professionnels!
Et oui! jusqu'à en mourir, faites en autant vous les politiques et les pisse-copies, vous qui voulez régir nos vies.