Non au projet de méthanisation à Remicourt!

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CETTE PETITION A ETE REMISE AU COLLEGE COMMUNAL DE REMICOURT LE 7 AVRIL 2021 . Début juillet, malgré le succès de cette pétition, la Région Wallonne n'en a pas tenu compte. Par une nouvelle pétition, nous demandons au Collège Communal d'introduire un recours contre cette décision. Nous vous invitons à signer notre nouvelle pétition: 

https://www.petitionenligne.be/pour_le_recours_du_college_communal_de_remicourt_contre_la_decision_de_la_region_wallonne 

 

 

Cette pétition des habitants de Hodeige, Lamine, Momalle, Pousset, Remicourt et villages avoisinants s'adresse à Monsieur Le Bourgmestre, mesdames et messieurs les Echevins de la commune de Remicourt.

Des citoyens se mobilisent contre le projet de cette implantation !

En pleine campagne, le long de la route des Blés entre Hodeige et Pousset, 3 Ha de terres agricoles seront bétonnées par la SRL Biofexhe pour y installer une centrale de méthanisation alimentée par des pailles de maïs. 

La méthanisation, une fausse bonne idée ! 

Les déchets organiques dégagent du méthane en pourrissant. L’idée de favoriser ce processus pour obtenir de l’énergie semble séduisante. Mais comme souvent, les projets verts souffrent d’une absence d’analyse en profondeur de leur véritable impact sur l’environnement. Cette option énergétique implique une culture intensive industrielle parsemant le territoire de mini usines chimiques aux nombreux effets pervers. 

  • Pollution du sol, pollution des nappes phréatiques
  • Nuisances olfactives, auditives et bactériologiques
  • Dévalorisation des biens immobiliers des riverains
  • Saturation du réseau routier parcouru par des centaines de camions

Mobilisons-nous ! Nous sommes tous concernés ! Non à l'usine de méthanisation.

Je signe la pétition.

Après avoir signé, n’hésitez pas à partager cette pétition ! MERCI !

Pour plus de compréhension :

Nous parlerons ici de méthanisation et non de biométhanisation. Le « bio » invite à croire que nous sommes dans une démarche biologique… Or il s’agit juste d’une appellation « marketing » utilisée pour influencer le lecteur ou le décideur… La transformation de la biomasse de façon industrielle n’induit nullement une démarche écologique. Nous avons à faire ici à une conversion thermochimique (anaérobie-gaz méthane).

Le développement croissant des usines de méthanisation n’est pas sans susciter des critiques et des résistances. Les odeurs, le trafic routier plus dense, l’impact visuel sur le paysage, les risques de pollution, les accidents industriels, la sécurité alimentaire, sont autant de problématiques qui sont portées dans le débat public.

La France a 18 ans d’avance sur nous en matière de méthanisation… et déjà les conséquences néfastes sur l’environnement sont parfaitement visibles.

Le nombre croissant de pétitions, de manifestations de riverains, d’articles de journaux, de recherches scientifiques en témoignent.

1. Nuisances olfactives et fuites inévitables de gaz

En France, à plusieurs endroits où des méthaniseurs ont été installés non loin des habitations, les plaintes sont similaires, évoquant des odeurs nauséabondes ramenées au gré des vents et devenues une véritable gêne pour les habitants. Si le sujet peut faire sourire, il soulève un débat bien sérieux sur les risques de fuite des méthaniseurs.

Car ces odeurs "sont aussi le signe que des gaz s’échappent de ces installations", affirme Daniel Chateigner, professeur de physique à l’université de Caen. Or, les gaz en question sont loin d'être anodins. Il y a le méthane certes, mais aussi de l'ammoniac et du sulfure d'hydrogène. Des éléments qui rendent la méthanisation nettement moins vertueuse qu'annoncée en matière d'émissions de gaz à effet de serre.

Selon les estimations, les fuites peuvent atteindre 10% de la quantité de méthane produite. (Information confirmée par le Giec) Le problème est que le méthane a un potentiel de réchauffement 25 fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone. Si les fuites atteignent 10%, elles annulent le bénéfice environnemental de la méthanisation. Pour Daniel Chateigner, ces autres gaz sont source d'inquiétudes car le sulfure d'hydrogène est "non seulement toxique mais aussi très corrosif. A force, il peut percer les tubulures d’un méthaniseur et provoquer des fuites de méthane", a expliqué le professeur. Il provoque fréquemment des intoxications graves pouvant avoir une issue fatale. Son odeur fétide est caractéristique de l’odeur d’œuf pourri. Le plus grave, c’est lorsqu’on ne le sent plus… cela signifie qu’il a atteint une concentration très nuisible pour l’homme et anesthésié l’odorat.

L'ammoniac quant à lui, peut réagir au contact de l'air et s'oxyder pour générer du protoxyde d'azote, "un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2", a souligné Daniel Chateigner au site Reporterre. 

Propos confirmés par cette même étude de Ineris, Ministère Français de l’agriculture.

2. Le Digestat … bien indigeste pour le sol, l’air et l’eau.

Contrairement aux idées reçues, le digestat est un produit dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement. Le digestat est bourré de pathogènes, qui après épandage, se retrouvent dans les nappes phréatiques.

Nous pourrions donc retrouver des bactéries dans l’eau que nous buvons, avec les maladies qui en découlent, la résistance toujours accrue des bactéries aux médicaments… L’OMS considère que 10 millions de décès par an d’ici 2050 seront imputables à l’antibiorésistance.

Lorsque des analyses sont effectuées, il s’avère que les données fournies révèlent des effets nocifs sur les organismes du sol. Le digestat pauvre en carbone mais riche en azote, aggrave encore la pollution aux nitrates.

Ceci est confirmé par une étude de Ineris, Ministère français de l’agriculture.

Or ce digestat est utilisé par tonne comme fertilisant…

Maheureusement, aucune homologation du digestat n’est prévue !

 3. Le charroi 

Nos rues villageoises et routes de remembrement sont déjà empruntées par de nombreux camions ne respectant pas les limitations de vitesse. A cette circulation s’ajoutera ce ballet incessant de camions et tracteurs aux bennes surchargées qui, venant des villages avoisinants, traverseront nos villages pour alimenter le méthaniseur. 

On parle de plus de 5.000 véhicules … concentrés sur 5 mois…

4. Danger : zone ATEX (atmosphère explosive), risque d’explosion

Daniel Chateigner comptabilise "environ un accident tous les 15 jours sur les méthaniseurs installés en France, ce depuis quatre ans".

5. Accaparement des terres agricoles au profit de cultures à vocation énergétique.

Selon la Fédération Inter Environnement Wallonie et Greenpeace, il faut refuser que les filières de biogaz se basent sur des monocultures de maïs qui ne sont pas sans conséquences sur l’environnement et détournent les terres agricoles de leur vocation première.

6. Stop béton

Le Schéma de Développement Territorial (SDT )de la Région Wallonne prévoit de réduire le béton de moitié d’ici à 2025 avec, à l’avenir, l’interdiction de construire sur des terres vierges. Alors que nos villages perdent de plus en plus leur caractère rural, faut-il y installer un zoning industriel en pleine campagne quand on sait qu’en wallonie plus de 3000 ha de friches industrielles sont en attente de revalorisation.

Conclusion

L’engagement dans un processus durable et sérieux de protection de l’environnement doit s’opérer sur base de connaissances expérimentées, rigoureusement analysées et scientifiquement vérifiées.

Or, il semble que la méthanisation soit devenue la panacée de la bonne conscience écologiste et surtout le bon plan financier des investisseurs sans scrupule. Dans ce domaine, les aides à l’investissement et les certificats verts sont très attrayants. Nous parlons dans ce cas-ci, de plusieurs millions d’euros en général totalement évaporés après 10 ans !

Et, il est question de l’argent des citoyens dont l’avis n’est pas pris en compte !

Ce projet de BIOFEXHE, en tout point nuisible ne répond à aucun besoin local. 

Il résulte du plan d’un industriel qui voit dans la méthanisation, Certificats Verts à l’appui, une intéressante source de profit.

Les signataires de cette pétition sont conscients de cette problématique et ne comprendraient pas qu’une commune défendant un plan PCDN se lance dans un projet tellement nuisible et controversé. Remicourt est le bien de tous ses habitants et nous avons le devoir de le sauvegarder pour les générations à venir.

Cet argumentaire a été réalisé sur base de la consultation 

  • Du projet de Méthanisation à Remicourt
  • Des conditions d’implantation reprises par Greenpeace, la Fédération Inter Environnement Wallonie, le WWF
  • De nombreuses pétitions françaises.
  • Du journal environnemental indépendant « Reporterre » article sur la méthanisation

La méthanisation nous coûte cher !

Annexes:
Voici quelques données chiffrées

Voici quelques réflexions concernant la localisation

 

Pour plus de renseignements : petitionremicourt[@]gmail.com
 
Merci pour votre soutien.
Des citoyens mobilisés pour la sauvegarde de notre village. 


Association d'habitants protecteurs de la vie rurale    Contacter l'auteur de la pétition