NON AU PROJET DE LOI RETROGRADE SUR LA PRESSE AU BURUNDI

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#141 Re: Re: Re: Re:

2013-04-28 18:39

#138: - Re: Re: Re:

Jusque-là je ne comprends pas votre raisonnement. La liberté de la presse est proclamée par la Constitution de la République du Burundi, les journalistes ne réclament que le res[pect de cette liberté. Ils demandent le respect des principes contenus dans les différents instruments internationaux sur les droits de l'homme librement ratifiés par le Gouvernement du Burundi. Ils demandent que l'indépendance de leur profession soit respectée. Pendant longtemps ces principes ont été ignorés par les dictatures qui se sont succédées au Burundi, et les dirigeants actuels ont pris les armes pour que ces principes soient respectés. Voulez-vous nous dire que les occidentaux avaient mandaté le CNDD-FDD, avec des miettes, à l'époque? Ce serait du mépris à leur égard. Je sais qu'ils se sont battus parce qu'ils ne pouvaient plus supporter les injustices fondées notamment sur le rejet des libertés fondamentales des citoyens. Cette cause ne concerne pas seulement les journalistes. Nous avons également droit à l'information et à l'expression. Pour cette raison, nous soutenons le combat des journalistes.

Une question: de qui parlez-vous quand vous parlez des américains? quand le gouvernement américain viole les droits des citoyens américains, les américains revendiquent leurs droits. Le schéma est partout le même, au Burundi comme en Occident. Les gouvernements sont parfois enclins à violer les droits et les libertés de citoyens, c'est à ces derniers de réclemer, de revendiquer et parfois de résister. Pourvu que toutes les actions suivent la voie de la légalité, pour autant qu'ils s'agissent de lois justes.

S'agissant des miettes de l'occident, si vous voulez parler des financements provenant des pays occidentaux, le premier à en recevoir est le même gouvernement que vous semblez défendre. Selon votre logique, le gouvernement serait le premier agent de l'Occident. S'il est vrai que l'aide crée une certaine dépendance à l'égard du donateur (et je suis parmis ceux luttent contre l'aide liée), il est aussi indiscutable que notre pays en a encore besoin dans différents domaines, y compris celui des media.

 

 

 

Réponses


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#142 Re: Re: Re: Re: Re:

2013-04-28 18:43:30

#141: - Re: Re: Re: Re:

Bien dit. J'appuie la motion.


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#149 Re: Re: Re: Re: Re:

2013-04-29 12:00:23

#141: - Re: Re: Re: Re:

Même s’ ils ne sont pas parfait, c’ est une bonne chose que vous reconnaissiez que les dirigeants actuels ont pris les armes pour que la liberté de la presse soit respecté. Rappelons que certains journalistes prétendent que ce sont eux qui nous ont mis là nous sommes.

A l’ heure où nous sommes, le Burundi a une presse libre. La liberté de la presse n’ est pas donc seulement proclamée par la Constitution, elle est une réalité. Mais c'est quand on perd quelque chose qu'on se rend compte de sa valeur. Au lieu de s’ approprier, entretenir et protéger cette liberté retrouvée, les journalistes se sont mis à parler du n’ importe quoi sans pouvoir trier et diffuser une information objective et utile pour le pays; parce que «la liberté est retrouvée.» Emporté par l'ivresse de la liberté de presse, il n’ ont pas hésité à nier l’ existence de cette liberté. Mais voilà que suite leurs faiblesse les dirigeant actuels s’ amènent avec une loi qui selon eux va ramener l’ ordre dans le métier de journalisme et les journalistes commencent soudain à reconnaitre qu’ ils ont la liberté et qu’ elle menacé.
Le combat des journalistes ne devrait pas se limiter à dire que les dirigeants violent la constitution, mais aussi d’observer cette constitution. Quand les medias diffusent une information erronée qui n’ est pas correcte ou diffuse des propos sur une personne qui ne sont pas correcte, pouvez-vous nous dire que ça c’ est vraiment observer la constitution?
Je pense non. Par contre ça entretient le comportement de nos dirigeant qui ne supportent pas les critiques de museler la presse.  Un véritable journaliste devrait ne pas violer la constitution pour pousser ou encourager nos dirigeants à violer la constitution. Disons-nous donc la vérité, parce que « Nous connanons » comme les Burundais aiment le dire: Les journalistes et les dirigeants actuels ne respectent pas la constitution de Burundi et la de la liberté de presse. Il ne faut pas que les journalistes cachent leurs fautes par les fautes de nos dirigeants. Ils doivent tous revoir leur comportement pour protéger cette liberté de presse acquise difficilement. Ce n’ est pas la pétition qui va changer les choses, mais des actions concrètes des deux côtés.

Sur ses instruments internationaux que vous parlez, excusez-moi je doit vous répéter que ce ne sont que des instruments de dominations. C’ est dommage que vous ne voulez pas le comprendre, mais j’ ai l’ espoir: «Vous comprendrez un jour , il n’ est jamais tard mon frère.»

A propos de ses miettes, nous n’avons pas le choix que de les accepter parce que c’ est un système qui est déjà là pour nous dominer et nous ne pouvons d’ un coup s’ en débarrasser. Mais le minimum que nous pouvons, c’est de reconnaitre que ce que les USA et l’ Occident nous donnent ne sont pas des financements comme vous le prétendez, mais des MIETTES ,100% MIETTES. Il faut appeler le chien pas son non. Mais le fait de réaliser que ce sont des miettes est un grand pas en avant pour s’ en débarrasser parce que celui qui a découvert que ce sont des miettes ne va plus condamner nos dirigeants qu’ ils doivent demander la permission aux USA et l’ Occident pour prendre une discision.

Ça me réjouis que vous reconnaissiez finalement que c’est nous, les Burundais, qui doivent se lever contre nos dirigeants ou quiconque qui violent nos droits de l’ homme. Mais pourquoi les journalistes appellent toujours la soi-disant communauté internationale de se lever à notre place alors qu’ ils prétendent être « la voix du peuple ou des sans voix?» Nous devons comprendre que demander de l’ aide ou du financement à un tel pays ne signifie pas que nous devons travailler pour satisfaire ce pays au détriment de notre propre pays.