Ni austérité, ni rigueur! Changez le système!

Mesdames et Messieurs les Politiques,

Aujourd'hui, vous ne pouvez plus que réclamer à vos concitoyens toujours plus de sacrifices pour réduire la dette publique majoritairement constituée d'intérêts bancaires.On peut même affirmer qu'il n'y aurait, en moyenne, aucune dette publique si les crédits sollicités par les Etats n'étaient grevés d'intérêts bancaires.

Or, ces derniers augmentent sans cesse même en l'absence de nouveaux crédits, et leur taux pour l'avenir  fait l'objet de chantages via les notes des agences de notation.

Nous estimons que les sacrifices que vous nous demandez ne parviendront jamais à rembourser la dette parce qu'il est impossible de rembourser une dette qui croît de manière exponentielle (156 % en 10 ans) avec une croissance fluctuant annuellement entre 0 et 3%. Et c'est d'autant plus vrai si les taux augmentent.

Nous estimons que vous, politiques des partis de pouvoir, êtes entièrement responsables de la situation actuelle pour avoir abandonné votre droit d'emprunter sans intérêts auprès de votre banque nationale ou de la banque centrale, pour obliger vos contribuables à payer les intérêts de vos emprunts à des banques privées.

Nous estimons donc qu'en votant la loi Rothschild de 1973 (pour la France) , l'article 104 du Traité de Maastricht et l'article 123 du Traité de Lisbonne, vous avez trahi vos électeurs au profit des financiers.

Nous estimons que les vraies richesses sont les biens et services fournis par la nature, les travailleurs et les entrepreneurs, que les banques n'en produisent que la contrevaleur, c'est à dire du papier ou des écritures numériques qui ne vaudraient rien sans les richesses produites par les hommes.

Nous jugeons anormal que les travailleurs, les entreprises et les Etats, qui produisent de la richesse soient tous endettés à l'égard de banquiers qui ne rendent qu'un service parmi d'autres.

Nous estimons que les intérêts bancaires constituent une rémunération injustifiée dès l'instant où la monnaie peut être créée sans coût pour quiconque.

Nous considérons aussi que les intérêts bancaires ne peuvent mathématiquement être payés par tous les Etats, toutes les entreprises et tous les particuliers tout simplement parce que l'argent nécessaire n'existe nulle part dans le monde au moment de leur création. Dès lors, ce système vise clairement à transférer les richesses des mains de leurs producteurs vers celles des financiers.

Nous constatons en plus que les citoyens doivent non seulement payer des intérêts sur leurs propres crédits, mais aussi sur ceux consentis aux entreprises et répercutés dans les tarifs et ceux consentis à leur Etat, parfois même pour renflouer les banques, via les taxes, les impôts et la réduction des services publics.

Nous dénonçons cette arnaque intolérable et mettons les dirigeants politiques en demeure de changer le système en n'autorisant les intérêts sur les crédits que pour ceux consentis entre particuliers.

Nous refusons de recourir à la BCE pour rembourser les intérêts de la dette publique ou pour renflouer les banques en difficulté car ces émissions monétaires conduiraient à la dévaluation de la monnaie. En revanche, nous exigeons que la BCE prête sans intérêts aux Etats et aux banques uniquement pour des crédits associés à la création de nouvelles richesses (grands travaux d'Etat, crédits de caisse pour lancement d'entreprises, prêts hypothécaires et financements pour l'acquisition de biens ou services destinés à la consommation.)

Nous mettons en demeure les partis politiques qui ont soutenu les traités de Maastricht et de Lisbonne de réparer leur trahison sans tarder sous peine d'en répondre devant un tribunal populaire. Nous exigeons qu'ils préparent la création d'une nouvelle monnaie, non capitalisable, qui soit cette fois au service de l'humain et non d'une caste de privilégiés.

Nous proclamons haut et fort le droit pour tout être humain au logement, à l'éducation, aux soins médicaux, à une alimentation saine et aux commodités de base que sont l'eau, l'électricité et le chauffage. Un système économique doit avoir pour base la satisfaction de ces besoins pour tout être humain et prendre en compte l'écologie de la planète avant toute recherche de profit.

Le profit doit être lié à la satisfaction de ces besoins et non s'y substituer comme nous l'observons à présent.

Documentation relative à cette pétition sur le site http://www.chercherlaverite.com